Mai 1940 :
Collection Colette PERRICHON 10 Mai 1940, GC III/2 BOUTTIER Guy, Sergent-Chef, 5e Escadrille Victoires : 3 sûres, 3 probables. Source : https://www.passionair1940.fr/Armee%20de%20l%27Air/Escadrilles/Esc-Chasse/GC-3-2/GC_III-2.htm
Le 23/05/1940, il a participé à une des premières attaques contre les engins blindés, attaque couronnée de succès. Guy Bouttier a contribué avec plusieurs autres pilotes à abattre un Heinkel 111, le 02/06/1940. Le 13/06/1940, au cours d’un combat engagé contre les bombardiers ennemis protégés et supérieurs en nombre, il a abattu seul un Messerschmitt 109.
Citation du 24/06/1940, signée du Général Villemin, commandant en chef les Forces Aériennes Collection Colette PERRICHON
Affecté en Afrique du Nord, le 18/06/1940. Arrivé à Fez (Maroc), le 13/07/1940, à Oran le 25/07/1940. A partir du 16 octobre 1940 : Guy BOUTTIER, le 4e, en partant de la gauche. Au verso : à première vue, la seule
signature lisible est celle de : La même photo : livre écrit par Albin DENIS,
aux éditions MAILLARD : A la date du déclenchement de l'attaque
Allemande du 10 Mai 1940, le GC II/4 est rattaché au Groupement n°22 des
"Forces Aériennes Réservées" de la ZOAE (Zone d'Opérations Aériennes
Est). Le GC II/4 reçoit l'ordre de se replier
sur Oran le 16 Juin 1940 et sera finalement dissout le 25 Aout 1940. Source : https://www.passionair1940.fr/Armee%20de%20l%27Air/Escadrilles/Esc-Chasse/GC-2-4/GC_II-4.htm
Affectation au Groupe de chasse I/5, 1re Escadrille,
SPA 67, le 2 septembre 1940 : Source : Curtis H 75, N°949 : Les pilotes de la 2ème
escadrille du GC I/5, à Rabat, juillet 1941.
Source : Didier PIROT Source : Didier PIROT Source : Didier PIROT Verso : collection Colette PERRICHON Voir : Photos de l’exposition Collection Colette PERRICHON Voir sur : http://www.ecpad.fr/un-groupe-daviation-cotiere-le-groupe-de-chasse-i7-«provence»/ le 2e à partir de la gauche : Guy Bouttier ? Le 26/11/1943, il a personnellement abattu un Dornier 17. Il a été tué à l’age de 30 ans au cours d’une mission de guerre le 23/06/1944, abattu par la FLAK allemande à Pise (Italie). Il a été décoré de la croix de guerre 1939-1945(1 étoile de bronze, 1 vermeil, 3 palmes).
Acte de décès de Bouttier Guy, Auguste, sous lieutenant, au groupe de chasse 1/7, le 23/06/1944, à 6 heures du matin aux environs de Pise (Italie) : - Nommé caporal, le 01/12/1936, - Nommé sergent, le 16/11/1937, - Nommé sergent-chef, le 01/03/1940, - Nommé adjudant, le 01/12/1942, - Affecté au groupe de chasse 1/5, le 25/08/1940, - Affecté 2ème escadrille du groupe de chasse 1/5, le 28/01/1941, - Ecole des officiers, à Marrakech, le 10/03/1943, - Nommé sous-Lieutenant, le 23/06/1943, - Affecté au groupe de chasse 2/9, le 29/07/1943, - Affecté au groupe de chasse 1/7, le 01/10/1943, - Fait mouvement avec son unité le 01/05/1944 (échelon aérien), sur Borgo-Bastia, arrivé le 01/05/1944,
Chevalier de l’ordre national de la légion d’honneur à titre posthume. Le 23/06/1944, méprisant une FLAK intense et précise a bombardé un pont avec succès, malheureusement, touché dans l’action a eu son avion désemparé et s’est écrasé au sol. Totalisait 1100 heures de vol, dont 212 heures de vol de guerre. Du 10 mai 1940 au 23 juin 1944 a effectué 30 missions de reconnaissance et mitraillage. Lettre du 29 mars 1945, du Ministère de l'Air (traduction de la lettre de la Base du Personnel N°5 de la RAF CMF, du 8 février 1945) : décès du LTN Bouttier, à Pise en Italie le 23 juin 1944, aux commandes d'un Spitfire V C JK 836 Collection Colette PERRICHON
Lettre du 18 mai 1946, de Germaine L'HERBIER MONTAGNON à propos du décès de six aviateurs, dont Le S/LTN Bouttier Guy, ainsi que le CNE Auber Jean-Marie, le LTN Cornet Pierre, le S/LTN Atger François, l'ADJ Destinoy Michel et l'ADJ Corbec François Collection Colette PERRICHON Lettre de Mr MIQUEL, beau-père de Guy BOUTTIER, à la mairie de GARCHES, le 23/01/1945 Réponse de Monsieur le Maire de GARCHES, le 03/02/1945 Lettre du Ministère
des Anciens Combattants, de Marseille, à la mairie de GARCHES, le 30/06/1948 Lettre de la préfecture de la Seine, à la mairie de GARCHES, le 14/07/1948 Lettre de Monsieur le Maire de
GARCHES, à Monsieur le Directeur des Anciens Combattants, le 16/07/1948 Stèle de GARCHES Albert BALMER, par Lionel BRUNET, son petit-fils. Source : François-Xavier BIBERT (Gallica,
Bibliothèque nationale de France) Juillet 1937,
carnet de vol d’Albert BALMER : CROCQ, LIEVRE Source : François-Xavier BIBERT (Gallica,
Bibliothèque nationale de France) Albert Balmer a été breveté mécanicien le 1er Novembre 1928 n°4944, puis breveté pilote militaire le 2 septembre 1932 n°23869, breveté commandant d'avion le 28 Avril 1939 n°137. Il a été affecté dans les garnisons : Le Bourget, Istres, Le Luc ...
1938, Etampes Juillet 1939, carnet de vol d’Albert BALMER : LARGEAU, LIEVRE L'Adjudant Albert Balmer et l'Adjudant-chef Lievre ont volé ensemble en 1939, sur Potez 25, pour des missions photos. Cette photo avec le COMET a été prise pendant l'un de ces vols communs. D'après les carnets d’Albert Balmer, ces vols ont eu lieu les 24 et 25 juillet 1939, dont un atterrissage a eu lieu à Orly. La photo a-t-elle alors été prise à ce moment et à cet endroit ?
De gauche à droite Munier, Balmer, ?, Lievre, ? Maquette
du COMET, réalisée, en mai 2020, par Lionel Brunet, petit-fils d'Albert Balmer Très bon pilote et excellent en acrobatie, Albert Balmer fut muté à Etampes comme instructeur et faisait partie de la patrouille d'Etampes. Pendant les évènements de 1940, il fit partie de la patrouille de défense d'Etampes (une victoire sure et une probable), fut rattaché au I/55et pilota les rares Arsenal VG33. 24 Juillet
1939 : vue aérienne d’Etampes, photo prise par Albert BALMER, ou Maurice LIEVRE 1940… :
La Patrouille Etampes
Lettre du Lundi 3 juin 1940, de Paulette MUNIER, à son mari René : … Grosse alerte aujourd'hui de 1h à 2h. Paulette lui écrira une lettre, du 24 mai 1940 au 31 mai 1941, pratiquement quotidiennement, sans jamais pouvoir savoir où l'adresser… Elle y décrit son angoisse, son désespoir, sa lutte, ses recherches, ses espoirs et ses désillusions.
Couverture Etampes : combat du 3 juin 1940
Source : François-Xavier BIBERT (Gallica,
Bibliothèque nationale de France) Entre l'été 1940 et l'été 1941, photo Lionel
Brunet, petit fils d'Albert BALMER : Sur la colonne
de droite, en partant du bas : SPA62, en partant de la gauche, le 4e : RICHARDIN
SPA62, en partant de la gauche, le 11e : RICHARDIN En partant de la gauche, le 5e : RICHARDIN Il fut ensuite muté au groupe II/1, le 27 janvier 1941. Le 13 juin 1941, il part pour la Syrie renforcer le groupe III/6. Source : François-Xavier BIBERT (Gallica,
Bibliothèque nationale de France) Les numéros des Bloch sur son carnet de vol, lors de son passage au groupe II/1, sont : 138, 147,158, 312, 320, 321, 550, 579, 654, 675. Le Dewoitine 520 N°25, de l'Adjudant Albert Balmer, le nom de ces deux pilotes, n'est pas connu.
Quelques instants avant le décollage d'Istres pour la Syrie
le 15 juin 1941, à 15h30 Carte de la Syrie et une carte de vol de la Grèce, Sources : Lionel Brunet Sources : Lionel Brunet Aviateurs du GC III/6 décorés lors de la
prise d'armes à Alger le 26 juillet 1941, Un mécanicien de la 5ème escadrille,
GHESQUIÉRE dit « Achille », MACCIA, RICHARD, Source : François-Xavier BIBERT http://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/Depart_Levant.htm I De gauche à droite : Maquettes
du D.520 n°277 du s/lt Pierre LE GLOAN de la 5ème esc. (avant la campagne du
levant) Site Internet : François-Xavier
BIBERT De gauche à droite : Albert Balmer et peut-être le Sergent
Gauthier. Il fit la campagne de Syrie, en 1941. Puis, il fut muté en 1943, comme instructeur à l’école de chasse de Meknès, au Maroc. http://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/Depart_Levant.htm#BALMER Le Dewoitine D.520
n°243 codé « 29 », Le 10 mars 1943 à Colomb Bechar Le Dewoitine D.520 n° 243 transformé en
double commande, en 1945, En 1943, le GC III/6, devant un P-39N Airacobra : Albert Balmer, au premier plan, en tenue de vol. En 1943, le GC III/6, devant un P-39N Airacobra : Albert Balmer, en bas au centre, en tenue de vol. En septembre 1943, fiche d'aide à l'atterrissage
du P-39N Airacobra, rédigée par Albert Balmer… … fiche d'aide au décollage du P-39N
Airacobra,
En 1943,
aux commandes d'un Dewoitine 520 : Pierre Le Gloan (G.C. III/6). As français, Pierre Le Gloan compte 21 victoires, dont 18 homologuées. Il EST mort le 11 septembre 1943, à
Ouillis, en Algérie française.
Albert Balmer quitta l'Armée de l'air en 1945, retourna en France, où il rentra comme pilote, à Air France. Il mourru dans un accident d'avion au Maroc, le 10 octobre 1946 après plus de 3 222 heures de vols. Hommage de Christian Mazo. BALMER Christian MAZO. Albert
BALMER était moniteur de vol de Christian
MAZO, René MUNIER, aussi… Sources : Lionel Brunet Maquettes réalisées par Lionel Brunet : Biographie d'Albert Balmer, par Lionel Brunet Albert Balmer, son livret matricule officier, à télécharger
Source : Historique de l’Armée de l’Air Il est juste midi, ce 10 mai 1940, lorsque le capitaine Adrien Astier, commandant la 2e escadrille du GC I/8 s’installe aux commandes de son Bloch 152 pour une mission de protection d’un Potez 63-11. Sa patrouille de trois avions attaque, vingt minutes plus tard, des bombardiers Dornier 17 escortés par douze Messerschmitt 109 au sud de Chambley (Meurthe-et-Moselle). Après avoir annoncé par radio la destruction d’un Dornier, Adrien Astier ne parvient pas à échapper aux nombreux chasseurs d’escorte et périt dans l’écrasement de son Bloch 152 à Jaulny. Lorsque l’armistice entre en vigueur, le 25 juin 1940, 567 aviateurs français ont perdu leur vie au combat depuis septembre 1939, 470 autres sont blessés, mais 640 avions allemands de tous types ont été abattus.
Source : Républicain lorrain du 11 mai 2004 Fiche
373, de Germaine L'HERBIER-MONTAGNON (IPSA),
https://laixois.fr/wp-content/uploads/2019/07/CAPITAINE-ASTIER-AIX.jpg Promotion 1949, école de l'Air, de Salon de Provence : Capitaine Adrien ASTIER Source : Traditions Air 15 août 2019, sur les traces du Capitaine ASTIER : Le carré vert "Mon." : Monument "Capitaine ASTIER"
Source, France – Crashes 39-45 : http://francecrashes39-45.net/page_fiche_av.php?id=2910 A bord de son Bloch 152 N°545, le Capitaine Adrien ASTIER a probablement été abattu par Wolfgang LIPPERT, qui le 15 mai 1940, à Monthermé, revendique deux Bloch à lui seul. Marcel RENAUDIE, par Jean-Loup FROMMER https://www.aerosteles.net/stelefr-laneuville-crashrenaudie https://www.aerosteles.net/stelefr-neuvillejoutes-renaudie L'Ardennais du 13/05/2015
Stèle à la mémoire de l'Adjudant-chef Marcel RENAUDIE (Mort en combat aérien le 13
mai 1940), De gauche à droite : Mireille (fille cadette du pilote qui réside en Isère -
Echirolles), "Fonds Jean-Loup FROMMER"
Panneau situé à
gauche de la stèle qui rappelle que ce 13 mai 1940, le Groupe de Chasse II/2 a
perdu 3 pilotes, "Fonds Jean-Loup FROMMER"
Plaque commémorative
de la stèle, elle comporte une erreur de gravure, "Fonds Jean-Loup FROMMER"
"Fonds Jean-Loup FROMMER"
"Fonds Jean-Loup FROMMER"
- une pale de l'hélice, dont le "logo" constructeur (les Etablissements CHAUVIERE) apparaît bien. Des débris de la carlingue avec les couleurs intactes de la cocarde tricolore. Les photos que j'ai fournies pour la cérémonie de gauche à droite:
Logo constructeur de l'hélice : le
"C" au milieu pour : Ets.CHAUVIERE "Fonds Famille RENAUDIE" La photo devant la pale
d'hélice représente un pilote devant l'hélice d'un MS 406, "Fonds Jean-Loup FROMMER"
- le portrait du frère du Pilote :
Maurice RENAUDIE Adjudant-chef Mitrailleur au GB 1/54, décédé en combat aérien
la veille : 12 mai 1940, il repose au Cimetière de Salon-de-Provence
(Bouches-du-Rhône), voir sur : http://www.aerosteles.net/stelefr-bassenge-renaudie, - le trophée
gagné en 1937 par Marcel RENAUDIE, qui lui conféra le titre de Champion de Tir
au canon de la Chasse française, tant au classement individuel qu'au classement
par escadre. Il représentait la 2e Escadre, à signaler l'erreur
de gravure du patronyme sur la plaque du Trophée.
"Fonds Famille RENAUDIE"
"Fonds Famille RENAUDIE"
- le portrait de Marcel RENAUDIE et deux photos au
début de sa carrière, l'une le montrant avec des bandes molletières, l'autre en
tenue de cérémonie au grade Sergent,
L'après-midi du jour où
disparaît l'Adjudant-chef Marcel RENAUDIE, le 13 mai 1940, il ne pilotait pas
son MS 406 mais celui de son ami l'Adjudant-Chef Pierre DORCY, dont en matinée
celui-ci venait d'être crédité de sa 3e victoire en abattant un Henschel 126,
avec l'Adjudant POLLONO (qui dût interrompre son attaque, et rejoindra son
terrain appareil endommagé), le Sergent-chef de LAGASNERIE, et le Sergent
BREITENSTEIN. DORCY la veille, le 12 mai 1940
avait eu sa 2° victoire abattant un Dornier 17 sur cet appareil, il finira la
Campagne de France avec 6 victoires en collaboration. Les Familles RENAUDIE et DORCY étaient amies et se fréquentaient.
Stèle point d'impact du MS 406 dans la forêt de Saint-Michel. "Fonds Jean-Loup FROMMER"
Plaque de la stèle du point d'impact du MS 406. "Fonds Jean-Loup FROMMER"
Débris
du MS 406 retrouvés au point d'impact. "Fonds Jean-Loup FROMMER"
Panneau du lieu-dit, situé à 50 m de la stèle commémorative de l'Adc Marcel RENAUDIE. "Fonds Jean-Loup FROMMER" Les futurs pilotes du NORMANDIE-NIEMEN, dans la Bataille de France", par Alain Fages Roger
PINON (1915-1944) Bernard CORDIER (1912-1993), pilote puis trappiste, le Père BAUDOIN, par lui-même A voir absolument le site qui lui est dédié : http://henri.eisenbeis.free.fr/bernard_cordier_pilote_trappiste.htm Bernard CORDIER était pilote à la 1re Escdre de Chasse de 1931 à 1936 ( le Bourget, Istres, puis Etampes) il a du certainement croiser René Munier ? Extrait du site, période 1932 à 1936 : “ 1ère Escadre de Chasse le Bourget, Istres, au fonds du canal de la Bruche à Strasbourg... centre de vol à haute altitude Enmai 1932 je suis affecté comme caporal-chef à la première escadre de chasse de Chasse au Bourget et à la première escadrille sur Nieuport 62, l'avion de chasse de l'époque, assez lent mais très solide. Je suis heureux d'être près de ma famille qui habitait toujours Neuilly. Onvolait très peu dans l'armée de l'air, 10 heures en été, une ou deux heures par mois en hiver. A part l'entraînement aux manœuvres de chasse, c'était toujours l'acrobatie qui me passionnait et avec le goût du risque que l'on a à 20 ans, il fallait la faire le plus bas possible. Petit à petit, j'arrivais à faire des tonneaux déclenchés à hauteur des arbres, ou encore à faire des concours à celui qui redressait une vrille le plus bas possible. Je me souviens surtout des ressources au ras du sol ou l'on avait le "voile noir" pendant plusieurs secondes et on se demandait alors si on emboutissait le sol ou si ça passait. C'était sûrement stupide de prendre de tels risques, mais il était aussi nécessaire de ne pas avoir peur de la mort si l'on voulait devenir un bon pilote de chasse en temps de guerre. En fait, chaque année, un pilote se tuait à l'escadrille sur les 10. Ce fut une joie le jour ou mon commandant d'escadrille me fit admettre dans les patrouilles d'acrobatie, car au Bourget lorsqu'un chef d'Etat y atterrissait, en plus de la Garde Républicaine au sol, il y avait une patrouille d'acrobatie qui faisait une démonstration, évidemment le plus bas possible et avec un grand bruit de moteur et le 500 cv Hispano ronflait à merveille. Toutes les fois le Commandant civil de l'aéroport demandait une radiation pour ces pilotes qui enfreignaient toutes les règles de la circulation. Au Bourget il y avait aussi les défilés du 14 juillet. Les 40 avions de l'Escadre se s'alignaient plans dans plans sur le terrain et décollaient tous ensemble. Il valait mieux ne pas faire d'écarts pendant ces décollages. On passait très bas au-dessus de Paris, et la consigne était qu'en cas de panne, il n'y avait que la Seine pour nous accueillir. La grande affaire était chaque année le tour de France de l'escadrille en 5 ou 6 escales. Bien que petit caporal-chef à peine arrivé à l'escadrille, je fus désigné pour en faire partie. La première escale était Strasbourg. Le temps était radieux et déjà je voyais la flèche de la cathédrale lorsque mon moteur s'arrête brusquement. Je regarde les prés qui pourraient me recevoir et j'en choisis un qui pourtant n'était pas très grand. J'arrive un peu trop vite et le sol défile sans que mes roues veuillent bien se poser. Au bout du terrain un petit remblai que j'essaye de sauter, et c'est un choc brutal à plus de 100 km/h. Je me retrouve au fonds d'un canal, le canal de la Bruche ayant laissé mon train d'atterrissage sur le remblai. L'eau avait heureusement bien amorti le choc, et sans perdre conscience, je réalise que je suis dans l'eau. Etant bon nageur, je débloque mes ceintures et mon harnais parachute et je fais surface. Je monte sur la rive où il y a avait déjà du monde, et j'étais évidemment tout trempé. L'idée me vient alors qu'il y a des consignes très spéciales à suivre lorsqu'on se pose en campagne, mais la notice de ces consignes était dans un coin de la carlingue. Puisque j'étais tout mouillé, je n'hésite pas à replonger dans le canal pour rechercher cette foutue notice et éviter tous les désagréments de n'avoir pas observé toutes les consignes voulues. Sur la rive du canal, j'étale toutes les feuilles trempées et illisibles et en attendant qu'elles sèchent je pense que je dois récupérer mon parachute. Second plongeon et je ramène le parachute. Et puis je pense à ma petite valise attachée au fond de carlingue, et c'est un troisième plongeon à la stupéfaction de tous les badauds rassemblés pour contempler l'accident. Je ne sais comment il y avait déjà là un journaliste qui en fait un grand article dans les "Nouvelles d'Alsace". C'était la première fois que mon nom figurait dans un journal mais j'étais désolé d'avoir cassé mon avion et raté ce voyage de l'escadrille. Au bout de cette première année en escadrille je me rengage comme sergent grâce à mes bonnes notes: "Excellent pilote de chasse, très bon acrobate, souple et précis. Fait partie de la patrouille d'acrobatie et de la patrouille de concours de tir de la 1ère escadre. Doit devenir un pilote de grande classe. Cap. Robillon" ” En 1937 de pilote de chasse il devientpilote de transport à Air France et mobilisé en 1939, il redevient pilote de chasse sur sa demande, une chose exceptionnelle (avec Raymond Tixier ils sont les seuls à avoir obtenu cette dérogation). A la fin de la guerre il retourne à Air france. Il a été aussi pilote de Lysander avecson ami Georges Libert (les 2 seuls Français affectés à l'escadrille des "pick-up", l'escadrille Clair de Lune (opérations aériennes clandestines ) Henri Eisenbeis
Ernest
RICHARDIN (Né le 17/11/1906), pilote à la 4e escadrille du GC
II/1, par Joël PIHIER
et Véronique AUGUET, sa petite cousine. Elle est à la recherche des descendants d’Ernest RICHARDIN. Ernest RICHARDIN et René MUNIER devaient bien se connaître au moins depuis leur séjour en Afrique du nord (1937), voire 1934. Ernest RICHARDIN était originaire de l’Aisne (Saint Quentin). Il est né le 17 novembre 1906, à Guise.
Ses parents se seraient mariés en 1906, dans l'Aisne Ernest, à gauche, sa sœur Blanche et ses frères
Il entre en
service, le 24/03/1925.
Source : Véronique AUGUET Il est nommé au
de Sergent, le 25/09/1926.
Source : Véronique AUGUET
Source : Véronique AUGUET Il est nommé au
de Sergent/chef, le 01/04/1931. Il est affecté au
34e régiment d’Aviation, le11/04/1932. Il est affecté
à la base aérienne du Bourget, le 01/07/1932. Il obtient son
brevet de conduite de véhicules automobiles, le 09/05/1933. Il est nommé au
grade d’Adjudant, le 01/10/1934.
1934 ? : …, KUNTZEL, BECQUET, DUBREUIL, ROGER, RICHARDIN
Source : Véronique AUGUET
Il obtient un
témoignage de satisfaction, le 04/02/1935. Il obtient la
médaille militaire, le 04/07/1935. Il est affecté
à la base aérienne de Villacoublay, le 17/08/1936. Il effectue la
campagne d’Afrique du nord, du 02/11/1937 au 24/02/1938. Il obtient une
lettre de félicitations, le 21/12/1937.
Vers 1937
Source : Véronique AUGUET
Extrait de la lettre du Sergent Jean Robert, d’Alger, le 5 février 1938 : … « L’autre photographie a été prise par le Sgt Perrin lors de son
atterrissage dans le bled en compagnie de l’Adjt Richardin et du Sgt-chef
Munier, Lettre du Sergent Jean Robert, voir page :
la vie de René Munier Février 1938 : Le pylône de l’Adj Richardin ? 1938, ALGER, Maison-Blanche :
Pisiote, Becquet, …, Richardin, Munier
Il est nommé au
grade d’Adjudant/chef, le 01/01/1938.
1939/1940 De gauche à droite : Monfort, SGT Patoov,
ADJ Becquet, S’LT Balland, LTN Maurin, LTN Ridray, SGT Brisou,
Il obtient une citation, le 21/06/1940 (1re victoire, il abat un bombardier, le 14/05/1940).
Juin/Juillet 1940, trois du GC II/1 : Richardin,
Becquet (tué lors d'un transfert, le 12 Juillet 1940) et Monfort. Extrait du Journal des marches et opérations, du GC II/1 (... mai 1940) Source : Service historique de
la Défense, par les bons soins de Source : Service historique de
la Défense, par les bons soins de Source : Service historique de
la Défense, par les bons soins de Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur, le 06/08/1940.
Entre l'été 1940 et l'été 1941, photo Lionel
Brunet, petit fils d'Albert BALMER : Sur la colonne
de droite, en partant du bas :
Il obtient une
citation, le 26/08/1940 (2e victoire,
il abat un Heinkel 111, le 21/05/1940). Il obtient une
citation, le 03/09/1940 (3e victoire,
il abat un Messerschmitt 109, le 08/06/1940). Il obtient une
citation, le 03/09/1940 (4e victoire,
il abat un Heinkel 126, le 11/06/1940). Il obtient une
citation, le 01/11/1940 (mise hors combat d’un
avion ennemi, le 03/06/1940).
Source : Véronique AUGUET
Source : Véronique AUGUET
Source : Véronique AUGUET
Source : Véronique AUGUET
Source : Véronique AUGUET
Extrait du journal officiel du 26 août 1940... ... du 3 septembre 1940... ... et du 1er novembre 1940, Source : Bibliothèque nationale
de France.
Il obtient une
citation, avec la Croix de guerre, le 31/05/1941.
Source : Véronique AUGUET
4 victoires sont attribuées à Ernest Richardin :
Source : Ciel de gloire http://www.cieldegloire.com/gc_2_01.php
Il a été versé dans la territoriale à LYON après l’armistice. Il n’a pas volé beaucoup pendant l’occupation. Il était noté très bon pilote, beaucoup d’expérience, très bon chef de patrouille, très au courant des nouveaux avions, assimilant très vite, sang-froid impressionnant, en combat aérien.
Source : Véronique AUGUET
Il a terminé sa carrière avec le grade de capitaine,vers 1948, divorcé en 1947. Il est décédé à GAILLAC (81), près de TOULOUSE, en1993. Véronique
AUGUET m’a contacté en février 2016, depuis nous avons mis en page la
biographie d’Ernest RICHARDIN. La
grand-mère de Véronique était la sœur d’Ernest. Nous nous sommes fixés rendez-vous devant le stand
de l’équipe de projet MB-152, Dassault-Aviation, le 15 mai 2016, lors du
Meeting de la Ferté Alais.
Joël, le compagnon de Véronique et François Iung Extrait de Combats oubliés du ciel des Ardennes
& de la Marne 15 mai -14 juin 1940,
… Un autre Potez va connaitre un sort moins enviable. Il s'agit d'un appareil du GR II/55 devant explorer le secteur d'Arras – Cambrai : Lt DURAND Sgt BRUN S/C RESCOUSSIE Potez 63-11 N°673 Dans les parages de Soissons, l'avion est touché par la Flak. Pour une raison inconnue il vient finir sa course à St Germainmont. Les trois hommes sont tués et inhumés près de l'épave… Source : Jean-Claude DABY En
2014, nécropole de Floing, Jean-Claude DABY, devant la tombe de son père et du
sergent BRUN. De gauche à droite : S/C RESCOUSSIE et Sgt BRUN De gauche à droite : Lt DURAND, S/C RESCOUSSIE et Sgt BRUN
Biographie de Germaine L'HERBIER-MONTAGNON, par Vincent LEMAIRE
GERMAINE L’HERBIER-MONTAGNON Portraits d'ardéchois Germaine
MONTAGNON, épouse L'HERBIER puis PEYRON
1937/38, Afrique du nord, de gauche à droite Munier, ???, Coiral et Richardin
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/Sedan_14_mai_1940.pdf http://www.aerosteles.net/stelefr-stetienne-coiral Perreux : Il sera rendu hommage à Albert Coiral, article publié le 25 février 2016.
Collection François-Xavier BIBERT Auguste
KUNTZEL et son escadrille - Dewoitine D.510, sans doute à Etampes Lire page 229
Récit du combat
du 17 mai 1940, par Christian MAZO Roger
PINON (1915-1944) https://docplayer.fr/9685951-Roger-pinon-1915-1944.html Le Spitfire MK IX N°959, piloté par Christian MAZO, en juin 1944
Informations personnelles : - né le 24 janvier 1918 à Fort-de-France, Martinique, - Père : Fernand Amory ; Mère : Marie Irène Jean, blanchisseuse.
Description physique : cheveux noirs, yeux marron, taille 1m61, cicatrices sur la jambe droite et la cuisse gauche.
Parcours militaire : - recruté à Toulon le 5 juillet 1934, matricule 19339 au bureau maritime de Toulon n°2202, - engagé pour une période prolongée dès septembre 1938. Évolution de grades : apprenti marin (1935), matelot de 2e classe (1936), quartier-maître (1939), et enfin second maître de 2e classe (mai 1940).
Formation et brevets obtenus : - mécanicien (1936), - mécanicien aéronautique (1936), pilote (1939).
Affectations : écoles et bases diverses (BAN Rochefort, Saint Raphaël, Quequeville) et escadrilles d'aéronavale (notamment 4 AC et AC-2).
Dernier vol et décès : le 18 juin 1940, en pleine avancée allemande, son escadrille AC-2, équipée de Bloch MB 151 et accompagnée de Potez 631, se repliait de Querqueville vers Rochefort lorsqu'elle fut confrontée à une formation allemande de Messerschmitt Bf 110. Raymond Babylas AMORY a trouvé la mort lors de cet engagement, son Bloch MB 151 étant abattu par l’Oberleutnant Wilhelm Herget de la Luftwaffe. Son avion s'est écrasé dans le marais des Saussaies, à Auvers dans la Manche, où il repose désormais au cimetière communal d’Auvers (malheureusement, son nom est inscrit sous l’orthographe incorrecte "Amaury").
Des incertitudes demeurent autour du modèle et de l’immatriculation exacte de son avion (Bloch MB 151 n° de série 15, immatriculé Y502), ainsi que des circonstances précises de l'attaque
Extrait de l’ouvrage de ivre de Serge JOANNE Le Bloch 152 (page 404 / 405 /414) :
Liens : https://www.passionair1940.fr/Aeronavale-1939-40/Aeronavale/Escadrilles/Esc-Chasse/AC-2/AC-2.htm https://aeronavale.org/lhistoire-de-laeronautique-navale/memorial/memorial-a/ http://www.crash-aerien.news/forum/ww2-t20465-10965.html
François Iung, fils aîné de la fille Anne, de René Munier.
|