Juin 2021, le décès de Clément VILAIN :
Depuis la première cérémonie, en 1997, organisée par l’UNC de Monthermé,
aux Woieries, à la mémoire de René MUNIER, aviateur abattu le 15 mai 1940 (mon
grand-père), Clément VILAIN nous faisait l’honneur de sa participation. Nous
avions l’occasion d’échanger quelques mots lors de ces belles journées, qui
passaient toujours trop vite. Je garderai de lui son sourire, sa dignité, son
histoire.
Je profite de ce recueillement, pour saluer les anciens combattants, les
porte-drapeau, les organisateurs, les autorités, ainsi que tous les anonymes
qui s’impliquent dans ce moment de mémoire, qui, depuis 2005 commémore,
également la mort de Raymond AUTIER, mort lors de la même mission.
Clément VILAIN, ancien résistant,
ancien combattant, dans la 1re Armée, lors de la seconde guerre
mondiale, ainsi qu’en Indochine
Le 16 mai 1998, Clément VILAIN, entre Paulette MUNIER
et Claude BILLY
Toutes nos condoléances à votre famille.
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Le
2 mai 2021, en souvenir d’aviateurs abattus, en mai 1940 :
devoir de mémoire, dans le rayon des 10 kilomètres, au Bois le Prêtre,
consignes sanitaires COVID-19 obligent.
Comme tous les ans depuis 1997, une cérémonie est organisée ce 2
mai, à la mémoire d’un aviateur natif de Norroy lès
Pont à Mousson,
René MUNIER, abattu le 15 mai 1944, à Monthermé, dans les Ardennes. Comme l’an
passé, sa famille n’a pas pu participer, en raison de la crise
sanitaire.
Là où
est tombé René MUNIER (à gauche), abattu le 15 mai 1940, au Nord de Monthermé,
Raymond AUTIER (à droite) est tombé au Sud-Est de Monthermé.
Ils ne furent identifiés qu’en octobre 1941.
Lire le site Internet dédié à René MUNIER, mission du 15 mai 1940
2020 commémorait le 80e anniversaire de la
bataille de France. A cette occasion, la section des anciens combattants de Monthermé,
le Souvenir Français et l’Office National des Forêts des Ardennes avaient
restauré le site du crash. Ce lieu de mémoire perpétue, également la mémoire de
Raymond AUTIER, abattu lors de cette même mission. Cette cérémonie annuelle
permet à leurs familles de se retrouver et partager ce moment de mémoire.
Pour 2021 la nouvelle association "Atton, d’hier, @
demain" avait envisagé un week-end "tourisme de mémoire", à
l’occasion de cette cérémonie : visite des Ardennes (Bazeilles, ouvrage de
la ligne Maginot de la Ferté, la bataille du Pont de Monthermé…).
Un deuxième drapeau devait accompagner le fidèle Joseph
MICAM, porte-drapeau de Norroy-lès-Pont à Mousson : le drapeau de la
Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP).
En respectant les
consignes sanitaires et dans le rayon des 10 kilomètres, l’équipe de "Atton,
d’hier, @ demain", s’est rendue au Bois le Prêtre, pour une première
visite, pour certains, suite de la randonnée, dans les ouvrages du Froidmont, du
7 mars dernier, visite guidée par Jean-Marc.
La mémoire du Capitaine Adrien ASTIER,
aviateur a été rappelée. Il a été abattu, également, en mai 1944, le 10, à quelques
kilomètres du Bois le Prêtre : à Jaulny. Beaucoup de points communs entre Adrien
ASTIER, René MUNIER et Raymond AUTIER : les premiers jours de la guerre
éclair, le Blitzkrieg, la même monture (le chasseur monoplace, Marcel BOCH
152), probablement abattus, par le même aviateur allemand, Wolfgang LIPPERT
(il est mort en Egypte, le 3 décembre 1941).
Capitaine Adrien ASTIER, abattu, le
10 mai 1944, en forêt de Jaulny
Lire le site Internet dédié à René MUNIER, page "Autres pilotes"
Il s’en est
suivi une randonnée commentée, sur les sentiers qui mènent à la Croix des Carmes, la tranchée
allemande, la maison forestière du Père Hilarion et la Nécropole nationale du
Pétant, ou reposent 13 518
dépouilles. Les terribles
combats
de septembre
1914 à juillet 1915, dans les bois de Montauville, ont couté la vie de 14 000
Français et Allemands. Il a été rappelé la phrase du discours de Raymond
Poincaré, Président de la République, qui remettait la Croix de guerre à la
ville de Pont-à-Mousson, le dimanche 23 novembre 1919 :
« …
De toute les visions d’horreur que la guerre m’a offertes,
c’est au Bois le Prêtre que j’ai vu les plus effroyables… »
Qu’on ne les oublie pas !
La Croix des Carmes
Cicatrices de Guerre :
Le Bois le Prêtre
La seconde vie du chêne
mitraillé du Bois le Prêtre :
La tranchée allemande
La maison forestière du Père Hilarion
La Nécropole nationale Le Pétant
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Du 29
juin, au 1er juillet 2020, après le confinement :
visite dans les Ardennes
"Devoir de mémoire"
Ouvrage
de la Ferté
https://www.ouvragelaferte.fr/
Maison
du souvenir
"Les
Pousses Cailloux"
https://www.charleville-sedan-tourisme.fr/fiches/listing-monuments-et-patrimoine/maison-du-souvenir-les-pousses-cailloux/
Maison
Forte de Saint Menges
https://www.ardennes.com/st-menges/maison-forte-de-saint-menges/tabid/3751/offreid/1d0821b7-fc8c-40f0-8772-f603082b0307
Revin,
Les Manises, 13 juin 1944
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article177094
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Rénovation du site de René Munier
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Lettre d'information N°29, de l’Hôpital
d'Instruction des Armées, de Metz, du 12 juin 2020.
Article, pages 9 & 10
Ce document (son contenu) ne doit pas
être modifié sous quelque forme que ce soit.
L'ardennais, le 9 mai 2020 :
À Monthermé, la mise en valeur du site des
Woieries attendra l’automne
La
crise sanitaire repousse le projet de plusieurs mois.
À
Monthermé, la mise en valeur du site des Woieries attendra l’automne
La section locale des Anciens Combattants de Monthermé avait à cœur de célébrer
le 80e anniversaire de la disparition de Raymond Autier et René
Munier, deux aviateurs abattus le 15 mai 1940, en pleine bataille du pont de
Monthermé. Mais du fait de la crise sanitaire, ses adhérents ont officialisé
son annulation. L’association avait également pour ambition de remettre en
valeur le site du crash de René Munier, aux lieu-dit les Woieries, au nord de
Monthermé grâce à la mobilisation de l’Office Nationale des Forêts, de la Ville
et de la section du Souvenir français de Bogny-sur-Meuse. Le projet prévoyait
entre autres le balisage et la matérialisation du site par des plots et des
chaînes ainsi que le remplacement du petit pont menant à la croix Là encore, la
mise en valeur de la stèle devra attendre l’automne ou le printemps prochain.
Christine CASALINI
https://abonne.lardennais.fr/id149477/article/2020-05-09/montherme-la-mise-en-valeur-du-site-des-woieries-attendra-lautomne
https://www.estrepublicain.fr/recherche?x=0&y=0&q=NORROY+PONT+A+MOUSSON&x=1&y=1
https://www.estrepublicain.fr/edition-pont-a-mousson/2020/05/11/une-commemoration-virtuelle-pour-deux-pilotes-disparus
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Le 3 mai 2020 :
Cette année 2020 devait célébrer les 80 ans, de la Campagne de France. Reportée, pour cause de Covid-19,
cette commémoration sera "virtuelle".
Il était prévu, à cette
occasion, de remettre en valeur le site du crash de René MUNIER, aux Woieries,
au nord de Monthermé, par l’Office national des forêts, des Ardennes, l'Union
Nationale des Combattants, Section de Monthermé, le Souvenir français, Section
de Bogny sur Meuse Monthermé, ainsi que la commune Monthermé : balisage du
site, remplacement du petit pont menant à la croix et matérialisation du site
par des plots et des chaines. Un panneau explicatif sur ce site et à
l'emplacement du pont de barges allemand à Monthermé, devaient être installés.
Panneaux à télécharger :
Remercîments
sincères, pour leur implication, à Claudine BILLY, Jacques
HEMET, Michel MOUTOIR, Jacques PARENT, Françoise et Pierre ROGER, ainsi qu'à
toutes celles et ceux qui auraient participé (physiquement ou en pensée) à
cette nouvelle cérémonie… Et à l'année prochaine.
Familles AUTIER et MUNIER
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Ily a 80 ans, la Campagne de France,
une infirmière, bénévole, qui ne doit pas tomber dans l’oubli
Germaine L’HERBIER-MONTAGNON, à
la déclaration de la seconde guerre mondiale est Vice-présidente des
"infirmières pilotes secouristes de l’Air" (I.P.S.A.). Elle créée le 9 octobre
1939 "l’Entr’Aide Aviation", dans le but d’aider et de soutenir les mobilisés
de l’armée de l’Air et leurs familles. Elle dirige le service "Prisonniers". A
partir d’août 1940, elle créée la mission de recherches des morts et disparus
de l’armée de l’Air. Elle va permettre l’identification de 500 aviateurs
disparus en opérations aériennes, en 1939-1940. Malgré une arrestation, en
janvier 1941 par la Gestapo, sa mission ne s’achèvera, qu’en 1948, à l’issue de
sa 814e enquête, d’aviateurs alliés, jusqu’en Allemagne, Belgique, Hollande et Italie.
Germaine L’HERBIER-MONTAGNON (1895-1986)
Pilote, infirmière, femme de lettres.
Mission de recherches des morts et disparus de
l'armée de l'air.
Parmi toutes ces enquêtes, voici le récit des recherches de quatre aviateurs français, disparus lors de la Campagne de France :
Le 10 mai 1940, la Wehrmacht
enfonce les défenses alliées, par le massif des Ardennes et franchit la Meuse
en trois points : Sedan, Monthermé et Dinant, en Belgique. A Monthermé,
après deux jours de combats contre les Malgaches de la 42e demi-brigade
de mitrailleurs coloniaux qui, sans esprit de recul, perdent 400 hommes, la 6.Panzerdivision
fait franchir le fleuve à ses 2000 véhicules motorisés et hippomobiles, sur un
pont de barges.
Dans la matinée du 14 mai, un
POTEZ 63.11, du Groupe Aérien d'Observation 547 français, effectue une
reconnaissance, seul sur la ligne de front et sans protection. Il est touché
lors de sa première passe, au-dessus de Monthermé. Il est abattu à la seconde, par
la chasse allemande.
L'observateur, le lieutenant Charles BERTHEUX et le pilote, le sergent-chef Auguste BENECH, sont tués. (Ils seront identifiés par Germaine L’HERBIER-MONTAGNON et
son équipe, le 8 août 1941). Le mitrailleur et radio navigant, le caporal-chef Paul MARTIN, gravement
blessé, par un tir de la flak (abréviation de die Flakartillerie,
en allemand : artillerie antiaérienne), est fait
prisonnier.
Le lendemain, l’état-major
allié convient d’une mission de bombardement sur Monthermé, là où les Allemands
entreprennent le franchissement de la Meuse, par 16 Bristol Blenheim,
bombardiers moyens britanniques, des Squadron 82 et 139, protégés par 6
chasseurs français, Marcel Bloch 152, du Groupe de Chasse II/1. A la verticale
de Monthermé, les Bloch se retrouvent aussitôt au contact d'une trentaine de
Messerschmitt 109 et de quelques Messerschmitt 110, de la 3./ Jagdgeschwader 53.
L'adjudant René MUNIER, ainsi que l'adjudant-chef Raymond AUTIER sont abattus
en flammes. Un Blenheim, du Squadron 139 est également touché. Il s'écrase à
Floing. Les trois Britanniques (Pilot Officer de SOUZA - Sergeant TOUGH -
Aircraftman Mc CARTHY) sont tués également. De leur côté, les autres Blenheim
réussissent, non sans difficultés, à larguer leurs bombes sur l'objectif.
Le 10 mai 1940, 4 pilotes, du
groupe de chasse II/1 (de la gauche vers la droite) :
- Devant son Bloch 152 :
Sergent André LARGEAU, disparu en combat aérien dans la région de Smolensk
(Groupe Normandie-Niemen),
le 14 septembre 1943,
- Adjudant René MUNIER, tué
le 15 mai 1940,
- Adjudant-chef AUTIER, tué
le 15 mai 1940,
- Sergent GUITARD, gravement
blessé, en combat aérien, le 3 juin 1940.
Deux Messerschmitt 109 et Deux
Bloch, sont contraints à un atterrissage forcé :
- celui du Capitaine
Victor VENIEL, qui revendique une victoire, son appareil est atteint par 360
projectiles. Seul survivant au conflit, il rentrera dans la Résistance, dans
les réseaux "Brutus et Mithridate". En 1943, il rejoindra
l'Angleterre, par l'Espagne, où il sera arrêté et emprisonné. Il y rencontrera
un ancien ingénieur Alsacien, ayant travaillé chez Messerschmitt. Il lui
confiera ses croquis, du projet "Messerschmitt 262" (le
chasseur-bombardier à réaction), qu'il doit faire passer, à Londres.
- le lieutenant Aimé
BRUN, est blessé.
Les deux autres chasseurs
français furent contraints à faire demi-tour, avant l'interception, problèmes
moteur :
- le sergent Maurice
GAUDON, qui sera abattu, le 06 juin 1940.
- le sous-lieutenant Jean
FONTAINE, comme le lieutenant Aimé BRUN, rentrera dans la Résistance, réseau
"Alliance". Tous deux, seront déportés au camp de concentration
du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin). Puis, dans la nuit du 1er au 2
septembre 1944, ils feront partis des 106 membres du réseau, torturés, abattus
et incinérés dans le four crématoire du camp.
Les épouses des pilotes
disparus, Raymond AUTIER et René MUNIER, vont entamer de nombreuses démarches
auprès de leur groupe de chasse, des autorités françaises et allemandes, sans
succès. Les Ardennes sont en zone interdite. A partir de 1941, elles vont
contacter Germaine L’HERBIER-MONTAGNON, par l'intermédiaires de la Croix rouge
française. Par recoupement de témoignages d'identification de nombreuses épaves
tombées dans les Ardennes, des numéros d'armes de bord, d'identification des
appareils et de lambeaux de vêtements, elle va pouvoir déterminer leur décès, à
partir du 12 septembre 1941. Elle va accueillir ces deux épouses, là, où se
sont écrasés les avions et va les aider à commencer leur deuil.
Le 22 juillet 1946, Germaine
L’HERBIER-MONTAGNON sera élevée au grade de chevalier de la Légion d'Honneur à
titre militaire, par le Maréchal JUIN, lui-même. La citation précisera : …"Après
avoir parcouru plus de 100 000 km en France, Belgique et Hollande, a
réussi à retrouver et à identifier près de 500 aviateurs français et 1 300
aviateurs alliés. Accréditée dès la Libération (...) a retrouvé trace de 300
aviateurs français et de 940 aviateurs anglais".
"Qu'on ne les oublie
pas !"
Les honneurs, mérités, ne
s'arrêteront pas là : médaille de Vermeil de la Croix Rouge, médaille de
la reconnaissance française, de l'aéronautique, la médaille de passeur de
l'Union nationale des évadés de guerre. Car en plus de ses activités de
recherches, Germaine L'HERBIER MONTAGNON organise un véritable réseau d'évasion
pour les pilotes, qui passait par... un confessionnal, à Notre-Dame-de-Paris !
Germaine L’HERBIER-MONTAGNON
est l’auteur de nombreux ouvrages, dont : Disparus dans le ciel (1942).
Sources :
- Germaine
L’HERBIER-MONTAGNON (1895-1986), répertoire méthodique (Service historique
de la Défense) :
BERTHEUX
(Charles), lieutenant : Fiche 170
MUNIER (René), sergent : Fiche 171
AUTIER (Raymond), adjudant-chef : Fiche 197
BENECH (Auguste), sergent-chef : Fiche 170
- Biographie de Germaine
L'HERBIER MONTAGNON, par Vincent LEMAIRE - http://www.memoiredailes.fr
- Combats aériens sur la
Meuse & la Semoy, 10 - 14 mai 1940 et Combats oubliés du ciel des Ardennes
& de la Marne 15 mai -14 juin 1940, ouvrages de Françoise & Pierre
ROGER,
- Service historique de
la Défense, archive orale cote AI 8Z 133 : Lieutenant-colonel Victor
VENIEL, enregistrement du 6 mars 1979,
- "Les fusillés et
exécutés 1940-1944" - https://fusilles-40-44.maitron.fr/
- "Association
l'Alliance" - http://www.reseaualliance.org/pages/l-association-l-alliance/
- "René MUNIER, pilote, 1940"
- http://www.munier-pilote-1940.fr
https://www.estrepublicain.fr/edition-pont-a-mousson/norroy-les-pont-a-mousson
https://www.estrepublicain.fr/edition-pont-a-mousson/2020/05/11/une-commemoration-virtuelle-pour-deux-pilotes-disparus
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Le 5 mai 2019 :
22e
commémoration organisée par la Section des Anciens Combattants de Monthermé, à
la mémoire de deux aviateurs abattus, le 15 mai 1940 : Raymond AUTIER
& René MUNIER (originaire de Norroy-lès-Pont-à-Mousson).
Dimanche 5 mai, 19
porte-drapeaux étaient réunis (dont Joseph MICAM, de Norroy-lès-Pont-à-Mousson),
une nouvelle fois, dans cette belle forêt des Ardennes, là où s'est écrasé un
avion de chasse, le 15 mai 1940.
Ce 15 mai, au matin, le génie
allemand a dressé un pont de barges, à Monthermé. La troupe, le matériel et
quelques 2 000 blindés de la 6e Panzer, franchissent la
Meuse.
Le grand état-major
franco-britannique ne peut aligner que 16 bombardiers moyens britanniques, des Bristol Blenheim, pour tenter de
détruire ce pont (12 du 82e
Squadron et 4 du 139e
Squadron).
Théoriquement, les deux
formations britanniques doivent bénéficier d'une protection de chasseurs
français : une patrouille de 6 "Bloch 152", de la 3e escadrille, du Groupe de
Chasse II/1.
Avant la déclaration de
guerre, ce groupe, comme son groupe jumeau, le Groupe de Chasse I/1 était
stationné à Etampes. Etampes est le berceau de l'Ecole de Perfectionnement au Pilotage et de la future Patrouille de France.
Cette
protection compte 6 pilotes :
Le Capitaine VENIEL, le Sous-Lieutenant
FONTAINE, l'Adjudant MUNIER, l'Adjudant-Chef AUTIER, le Lieutenant BRUN et le Sergent GAUDON.
Partis de Buc, tôt le matin,
les 6 chasseurs doivent faire escale à Laon-Couvron pour ravitaillement. Mais
deux vont faire demi-tour, suite à problèmes moteur : le Sous-Lieutenant FONTAINE, qui mourra dans la résistance, en 1940 et
le Sergent GAUDON, qui sera abattu,
aux commandes de son Bloch 152, le 06/06/1940.
A 15:00, à la verticale de
Monthermé, la formation est interceptée par une trentaine de Messerschmitt 109
et 110, de la 3 / 53e Escadre
de chasse, Allemande, surnommée Pik
As. Le Capitaine VENIEL
parvient en abattre un, qui s'abîme dans la forêt de
"Chateau-Regnault". Mais l'Adjudant
MUNIER et l'Adjudant-Chef AUTIER
sont abattus. L'Adjudant-Chef AUTIER
dans le Bois du Fays et l'Adjudant
MUNIER, aux Woieries, au Nord de
Monthermé. Ils ne seront identifiés qu'en octobre 1941. Le Bloch du Lieutenant BRUN encaisse des coups dans
le moteur. Le pilote est blessé au pied, mais parviendra à poser son appareil. Il
rentrera dans la résistance. Dénoncé, il sera déporté au Struthof et exécuté le
2 septembre 1944. Le Capitaine VENIEL,
poursuivit par 2 Messerschmitt 109, parviendra à poser son Bloch criblé de 360
impacts de balles et d'obus.
Les bombardiers britanniques
parviennent à larguer leurs bombes sur le pont allemand, malgré la perte du Blenheim, du pilote officier De SOUZA, du 139e Squadron. Les trois hommes d'équipage seront
enterrés au cimetière de Floing.
Le Service Historique de
l'Armée de l'Air détient l'enregistrement "l'Histoire orale", en 1978
du Colonel MAZO. Il a été élève-pilote en 1935, à Etampes. Il a
totalisé 5608 heures de vols, dont 715 missions de guerre.
Le Colonel MAZO évoque 35 de ses meilleurs camarades tués au combat,
dont
ses amis : L'ADJ MUNIER et l'ADC AUTIER
« Ceux qui ne sont plus là ! »
Cet enregistrement a été
confié, par la petite-fille du Colonel
MAZO, mardi dernier.
Voir la biographie de Christian MAZO, page "Autres pilotes"
Ou sur : http://www.traditions-air.fr/acces/Christian_Mazo_poesies.htm
Comme tous les ans les
familles des pilotes AUTIER et MUNIER,
remercient du fond du cœur l'accueil et l'implication dans ce devoir de
mémoire, en particulier la Section des
Anciens Combattants de Monthermé.
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Photo : Ch. CASALINI
Bulletin municipal de Norroy-lès-Pont à
Mousson, "les Echos de la Pierre au Jô", de décembre 2019,
lire page
65 : 22e commémoration à la mémoire de René Munier
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Le 6 mai 2018 :
21e
commémoration, organisée par la Section des Anciens Combattants de Monthermé
Lettre de René MUNIER, du 15
mai 1940 : « Tout à l’heure
nous allons donner un coup de main aux camarades qui bagarrent la frontière
belge. Dure journée en perspective… Ce soir nous rentrons
ici ».
René MUNIER, va avoir 27 ans.
Il est pilote de chasse, depuis 1931. A la déclaration de guerre, il est
affecté à la de la 3e escadrille (SPA 94), du Groupe de Chasse II/1
« Fauche la Mort », basé à Buc, au sud de Versailles, les Groupes de
Chasse I/1 et GC II/1 en alerte permanente, assurent la protection de la région
parisienne. Un groupe de chasse compte deux escadrilles à une quinzaine de
pilotes. Le quotidien de la "Drôle de guerre" sera le décollage sur
alerte, mais surtout sur fausse alerte… Paris n'intéresse pas tout de suite
Hitler.
Le Groupe de Chasse II/1 vole
sur le chasseur Dewoitine 510, qui est
un appareil dépassé, à train d'atterrissage fixe, habitacle ouvert et ne
dépassant pas le 400 kms/heure.
L'hiver 1939/40 est
particulièrement rigoureux. A partir de novembre, le groupe va être équipé des
nouveaux chasseurs Marcel Bloch 152 (monoplace moderne : plus de 500 kms/heure,
en démonstration, train d'atterrissage rentrant, habitacle fermé, bien armé et
particulièrement robuste). La formation des pilotes va être pénalisée par des
problèmes techniques (sous motorisation, surchauffe, canons qui gèlent en
altitude) et le manque de pièces de rechange.
Le 10 mai 1940, l’armée
allemande envahit la Belgique. La première victoire est attribuée au groupe,
puis une autre, le 12. Le 14, le Capitaine COIRAL disparait et ne sera jamais
retrouvé. Le Sous-Lieutenant MAURIN, grièvement brulé, parvient d'abattre un
Messerschmitt 110, avant de sauter en parachute. Au total 9 appareils ennemis
sont abattus, ce 14 mai.
Le 13 au matin, la 6e
Panzer Division du Général KEMPF a atteint les hauteurs de Monthermé. En moins
de 2 heures, elle franchit la Meuse et conquiert une partie du méandre rive
gauche. Inférieur en nombre et en matériel, sans aucun soutien aérien ni aide
de blindés, la 42e Demi-brigade Mixte d’Infanterie Coloniale retient
les assauts allemands pendant deux jours aux alentours de la Roche aux 7
Villages. Elle ne cèdera que le 15 mai, encerclée et à court de munitions.
Dès le 15 mai, au matin, le
Génie allemand a dressé un pont de barges, La troupe, le matériel et quelques
2 000 blindés de la 6e Panzer, vont pouvoir franchir la
Meuse.
Le grand état-major
franco-britannique ne peut aligner que 16 bombardiers moyens britanniques, pour
tenter de détruire ce pont (douze Bristol Blenheim du Squadron 82 et quatre du Squadron
139).
Théoriquement, les deux
formations britanniques doivent bénéficier d'une protection de chasseurs
français, en l'occurrence une patrouille triple de Bloch 152, de la 3e
escadrille, du Groupe de Chasse II/1.
La protection compte 6
pilotes :
Capitaine VENIEL, Sous-Lieutenant
FONTAINE, Adjudant MUNIER, Adjudant-Chef AUTIER, Lieutenant BRUN, Sergent
GAUDON.
Partis de Buc, tôt le matin
les 6 chasseurs doivent faire escale à Laon-Couvron pour ravitaillement. Mais deux
vont faire demi-tour, suite à problèmes moteur : le S/Lt FONTAINE et le Sgt
GAUDON, qui se tuera, à bord de son Bloch "Codé 13", criblé de
balles, le 06/06/1940.
A 15:00, à la verticale de
Monthermé, ils sont interceptés par une trentaine de Messerschmitt 109 et 110,
de la 3/Jagdgeschwader53, venant du soleil. Le Cap VENIEL parvient en abattre
un qui s'abîme dans la forêt de "Chateau-Regnault". Mais l'Adj MUNIER
et l'Adj/C AUTIER sont abattus. L'Adj/C AUTIER dans le Bois du Fays et l'Adj
MUNIER ici même aux Woieries. Ils ne seront identifiés qu'en octobre 1941. Le
Bloch du Lt BRUN encaisse des coups dans le moteur. Le pilote est blessé au
pied, mais parviendra à poser son appareil (Il rentrera dans la résistance.
Dénoncé, il sera déporté au Struthof à Natzweiller en Alsace et battu à mort le
2 septembre 1944). Le Cap VENIEL, poursuivit par 2 Messerschmitt 109,
parviendra à poser son Bloch criblé de 360 impacts de balles et d'obus.
Les bombardiers britanniques
parviennent à larguer leurs bombes sur le pont allemand malgré la perte de
l'équipage du pilote officier SOUZA, du SQN 139. Les trois hommes seront
enterrés au cimetière de Floing.
Comme tous les ans les
familles des pilotes AUTIER et MUNIER, remercient du fond du cœur l'accueil et
l'implication dans ce devoir de mémoire, en particulier la Section des Anciens
Combattants de Monthermé.
Rappel
:
Animées par Jacques Parent :
Conférence
diapos « LA DRÔLE DE GUERRE ET LA BATAILLE », Le Dimanche 13 mai à 16h, Salle
Jacques Brel.
Randonnée
pédestre commentée, « SUR LES PAS DES COMBATTANTS» Samedi 19 mai à 14h, Inscriptions
à l’issue de la conférence du dimanche 13 mai.
Est Républicain, du 18 mai.
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Randonnée en hommage à Alexandre Clausse
Le 22 août 2017, 4
nièces et un petit cousin se sont rendus à Cappel où leur aïeul, Alexandre
Clausse, Sergent-Chef au 82e Régiment de Mitrailleurs d'Infanterie
de Forteresse, a combattu, jusqu'au sacrifice, le 14 Juin 1940.
Alexandre Clausse était cousin
de René Munier. La mère de René, Marie Clausse, était la sœur de Charles, le
père d'Alexandre. Alexandre et René étaient très liés.
Alexandre a été tué dans ou
devant la casemate qu'il commandait à Cappel le 12 ou le 14 Juin 1940. Le 12
d'après les données du ministère de la Défense, le 14 vers 7H30 d'après le
journal de son père, Charles, qui tenait cette information d'un témoin
direct.
http://www.lignemaginot.com/ligne/sf-sarre/kappel/s2/index.htm
Alexandre Clausse était né à
Pont-à-Mousson le 7 septembre1914. Il se prénommait en réalité Charles Alexandre
Stanislas. Il s'était engagé à l'âge de 18 ans.
Par la suite il a travaillé à
l'usine de Pompey comme employé de bureau avant d'être mobilisé fin août 1939,
avec le grade de sergent-chef et envoyé sur la ligne Maginot, d'abord au
château de Barst, puis à Cappel à partir d'Avril 1940.
Il s'était marié le 23 juillet
1938 à Custines avec Marie-Louise Henry et avait eu un fils Jean-Marie le 21
juillet 1939.
Sources : Patrick Laurent.
14 juin 1940 : l'échec de Witzleben
devant la ligne Maginot
"Beaucoup
de Français ignorent encore que la plus violente bataille de 39-40 a été livrée
dans le département de la Moselle, sur la ligne Saint-Avold-Puttelange-Sarralbe.
Il est vrai que le vendredi 14 juin 1940, la prise de Paris - sans combat - par
les Allemands a permis à ceux-ci de passer sous silence, pour des raisons
faciles à comprendre, l'échec qu'ils enregistraient le même jour sur la ligne
Maginot. Mais on ne triche pas indéfiniment avec l'Histoire...
La
position française qui va être attaquée le 14 juin comprend pour l'essentiel
des troupes de forteresse à fort recrutement lorrain : deux régiments de l'aile
droite du Secteur fortifié de Faulquemont, les 69e et 82e
RIF, et le SF de la Sarre avec le 174e RIF dans l'avancée de
Puttelange, le 41e RMIC du colonel Tristani, le 51e RMIC
à Sarralbe et le 133e RIF à l'aile droite… " lire
la suite.
Roger
BRUGE, auteur de « Faites sauter la ligne Maginot ! » (Fayard 1973)
Extrait
du Journal de Charles Clausse, le père d'Alexandre
Le
19 septembre 1940 : "nous
sommes toujours sans nouvelles de notre cher Alexandre et je n'ai plus guère
d'espoir de le revoir, d'autant plus qu'un soldat d'un régiment voisin vient de
raconter que l’attaque Allemande avait eu lieu le 14 juin dans la matinée sur
Bartz et Cappel et que les casemates avaient été anéanties. C'est à peu près
certain qu’il a été tué dans sa casemate avec ses quatre hommes. Au moins,
ont-ils une tombe. Ils sont peut-être restés écrasés sous les blocs de béton.
Quelle angoisse de ne rien savoir et dire que nous ne pouvons aller à Cappel
prier sur sa tombe."
…
Le
18 décembre 1940 : "un
mercredi, nous partons Marie-Louise et moi par 10° de froid vers 8h00 pour
notre triste voyage à la recherche de notre cher Alexandre. Vers 8h30 nous
montons dans l'auto de Monsieur Schoulpkotten directeur allemand de l’usine de
Pompey. A notre étonnement, il ne nous conduit qu'à Metz et nous dit que là,
nous aurons certainement une voiture pour nous conduire à Cappel. Les trains
n'allant toujours pas à Saint-Avold, nous prenons à 13h00 l'autobus pour cette
ville où nous arrivons vers 14h30. Puis, nous partons à pied pour Cappel
distant d'environ 14 km où nous arrivons vers 16h45. Nous voyons la première
tombe française avant Macheren qui est presque détruit et où le clocher de
l'église et comme suspendu dans le vide. Nous traversons Bartz presque détruit,
nous voyons le château presque intact. C'est dans sa cave que notre cher
Alexandre a passé une bonne partie de la guerre, nous nous promettons d'y
repasser le lendemain.
De
Bartz, nous apercevons Cappel et une casemate très haute sur la crête, c'était
celle d'Alexandre.
A
Cappel, nous entrons chez Monsieur le Curé. A ses premières paroles, je
comprends qu'Alexandre est tué, mais il ne nous le dit pas et nous emmène chez
le Maire. Là, même mutisme mais le gendre du Maire, ancien du 82ème à
la 5ème veut nous accompagner, d'après les photos que nous lui
montrons, il a connu Alexandre. Il nous montre sa casemate haut-perchée,
c'était celle vue de Bartz. Nous escaladons le talus très à pic, nous
approchons de la casemate. Nous apercevons deux tombes à côté, il a la
gentillesse de nous faire passer derrière pour ne pas voir les noms car il les
connaissait, nous observons la casemate presque intacte. Je fais encore la
remarque qu'il y a du y avoir des survivants et nous avons à nouveau une lueur
d'espoir. Notre guide alors nous ramène tout doucement devant les deux tombes
et nous dit, c'est là, et à notre grande stupeur, nous lisons sur une, celle de
gauche, 82ème R.I. Classe 1932, Clausse Charles. Nancy 604. Une
mitrailleuse est sur sa tombe, celle avec laquelle il a tué des Boches
peut-être par centaines, sa plaque d'identité est après sa croix, sur la tombe
voisine, simplement Soldat Français inconnu. Une immense douleur s'empare de
nous, mais nous avons le courage de la surmonter, la pauvre Marie-Louise qui
avait confiance jusqu'au bout se montre très courageuse.
Nous
visitons ensuite sa casemate, dans l'intérieur c'est un amas énorme d’étuis de
cartouches et de bandes de mitrailleuses toutes tirées, nous avons au moins la
satisfaction de voir qu'il a vendu chèrement sa vie, mais je ne m'explique pas
sa mort. Je l'attribue aux lance-flammes, du reste les gens de Cappel le
disaient et les journaux l'avaient assez écrit et montré en image. La casemate
avait résisté et il n'avait pu être tué à l’intérieur par obus. alors comme il
y avait 3 bidons sans enveloppes et comme tout était noirci comme par de la
fumée et que la porte avait dû être fermée de l'intérieur car elle était tordue
ainsi que les gonds, il était vraisemblable qu'Alexandre et ses hommes avaient dû
subir le martyr d'être brûlés vifs.
Nous
visitons alors les 2 casemates toutes proches, là, 3 tombes identifiées dont
l'Adjudant Gross. Une quatrième casemate se trouvait en contre bas de celle
d'Alexandre et semble aussi intacte. L'adjudant Gross devait commander 2
casemates et Alexandre les 2 autres dont la sienne et celle d'en bas.
Je
dois dire qu'à la suite d'une erreur sur son livret militaire, notre cher
Alexandre s'appelait Charles, Alexandre avait été omis au recrutement, né le 7
septembre 1914 à Pont-à-Mousson. Il s'était engagé à 18 ans au 10ème B.C.P. à
Saverne, c'est pour cela qu'il faisait partie de la Classe 1932.
Nous
disons adieu à notre cher disparu et rentrons à Cappel pour y passer la nuit.
Nous trouvons deux lits de fortune et un bon accueil chez un brave ouvrier,
Monsieur Bodo.
...
Le 30 janvier 1941 : "Il paraît qu'Alexandre et ses hommes ont
été massacrés dans leur casemate soit par les lance-flammes, soit à la grenade
ou avec des pétards. Les boches étaient montés sur le dessus, Alexandre n'a
probablement pas voulu ou pu se rendre."
…
Le
29 Mars 1941 : "M.
Henry me dit à Custines que d'après les dires de Messieurs Fouchard et Studer
de Nomeny qui sont prisonniers mais qui étaient avec notre cher Alexandre que
sa mitrailleuse s'étant enrayée qu'il était sorti dehors sa casemate avec son
revolver et un mousqueton pour tirer sur les Boches, qu'il avait été pris dans
une rafale de balles et d'obus et tué net d'une balle dans la tête."
…
Le
28 Août 1941 : "Monsieur
François Blettner nous dit vers11h00 qu’un prisonnier libéré est passé le 26
chez lui. Il était dans la casemate de notre cher Alexandre et a été blessé
avec lui. Il dit qu’il est mort en héros, il l’a vu mourir."
…
Photographie du blockhaus devant lequel il y a encore le trépied de la mitrailleuse.
Sources : Philippe Keuer
Page
du registre que tenait le lieutenant Robardet pour les soldats inhumés au cimetière
de Petersruh (Hoste-Bas) : Alexandre Clausse « Charles » a été inhumé au
cimetière de Pertersruh le 22 avril 1941, dans la tombe numéro 56. Le corps a
été restitué à la famille le 30 septembre 1949.
Sources : Philippe Keuer
Sources : Philippe Keuer
Cimetière de Hoste (Petersruh)
Sources : Philippe Keuer
Le
25 septembre 1943 : "au
cours d'une conversation avec Monsieur Heintz de Pompey qui prisonnier libéré
depuis quelques mois se trouvait en Allemagne avec de nombreux sous-officiers
du 82ème RIF qui avaient connu notre cher Alexandre, nous avons enfin des
détails sûrs, concernant sa mort. Les armes de la casemate ne fonctionnant plus,
malgré les conseils de prudence de ses hommes, Alexandre est sorti dehors avec
son fusil mitrailleur et s'est mis à tirer sur les Boches. Il a été tué net
d'une balle à la tête. Un peu après, un obus arrachant la porte de la casemate
a projeté celle-ci sur son cadavre. Nous espérons avoir d'autres détails quand
les prisonniers reviendront."
http://www.lignemaginot.com/ligne/sf-sarre/kappel/s2/index.htm
https://fr.mappy.com/plan/57450-cappel#/16/M2/TSearch/S57450+cappel/N151.12061,6.11309,6.84802,49.07195/Z19/
Le PA 2
Cimetière
de Hoste-Bas où avait été déposé le corps d'Alexandre avant d'être rapatrié à
Pompey. Le cimetière militaire n'existe plus.
Citation à l'ordre du Corps d'Armée, du 31 juillet 1944, attribution de la Croix de Guerre, avec Etoile de Vermeil :
Alexandre
Clausse sera inhumé au cimetière de Pompey, 30 septembre 1949
Photo
Thibaut Iung
Photo
Thibaut Iung
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Fortifications de campagne, restorées du saillant de Barst
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Le 21 mai 2017 :
20e
anniversaire de la commémoration, à la mémoire d'un aviateur disparu
"Nous sommes réunis, une nouvelle fois, dans
cette belle forêt des Ardennes, là où s'est écrasé un avion de chasse, le 15
mai 1940. Nous sommes au 6e jour de la guerre éclair, la "Blitzkrieg",
à Monthermé les hommes de la 42e demi-brigade de mitrailleurs d’Infanterie
Coloniale, essentiellement d'origine malgache, ont pu tenir 48 heures face à la
6e division
de Panzer.
Dès le 15 mai, au matin, le Génie allemand a
dressé un pont de barges, La troupe, le matériel et quelques 2 000 blindés
de la 6e Panzer,
vont pouvoir franchir la Meuse.
Le grand état-major franco-britannique ne peut
aligner que 16 bombardiers pour tenter de détruire ce pont (douze Bristol
Blenheim du SQN 82 et 4 du SQN 139).
Théoriquement, les deux formations britanniques
doivent bénéficier d'une protection de chasseurs français, en l'occurrence une
patrouille triple de Bloch 152, de la 3e escadrille (SPA 94), du
GC II/1 d'Etampes, « Fauche la Mort », basé à Buc au sud de Versailles,
depuis la déclaration de guerre, le GC II/1 et le GC I/1 en alerte permanente,
assurent la protection de la région parisienne.
Le Bloch 152 est le premier chasseur monoplace moderne
du constructeur Marcel Bloch, qui deviendra après la guerre l'avionneur Marcel Dassault. Le Bloch 152 a été livré au groupe à
partir de novembre 1939, bien souvent incomplet (manque d'hélice, ou de
collimateur, ou de bouteille d’oxygène, de radio, absence de peinture, de
pièces de rechange... ). Il souffre encore d'imperfections de jeunesse
(surchauffe moteur, culasses des canons qui gèlent en haute altitude).
Théoriquement, il dépasse les 500 kms/h, mais il est surclassé par rapport au Messerschmitt 109 allemand.
La protection compte 6 pilotes :
Cap VENIEL, S/Lt FONTAINE, Adj MUNIER, Adj/C
AUTIER, Lt BRUN, Sgt GAUDRON.
Partis de Buc, tôt le matin les 6 chasseurs
doivent faire escale à Laon-Couvron pour ravitaillement. Mais le S/Lt FONTAINE
et le Sgt GAUDRON vont faire demi-tour suite à problèmes moteur.
A 15:00, à la verticale de Monthermé, ils sont
interceptés par une trentaine de Messerschmitt 109 et
110, de la 3/JG53, venant du soleil. Le Cap VENIEL parvient en abattre un qui
s'abîme dans la forêt de "Chateau-Regnault". Mais l'Adj MUNIER et l'
Adj/C AUTIER sont abattus. L'Adj/C AUTIER dans le Bois du Fays et l'Adj MUNIER
ici même aux Woieries. Ils ne seront identifiés qu'en octobre 1941. Le Bloch du
Lt BRUN encaisse des coups dans le moteur. Le pilote est blessé au pied, mais
parviendra à poser son appareil (Il rentrera dans la résistance. Dénoncé, il
sera déporté au Struthof à Natzweiller en Alsace et battu à mort le 2 septembre
1944). Le Cap VENIEL, poursuivit par 2 Messerschmitt 109,
parviendra à poser son Bloch criblé de 360 impacts de balles et d'obus.
Les bombardiers britanniques parviennent à
larguer leurs bombes sur le pont allemand malgré la perte de l'équipage du
pilote officier SOUZA, du SQN 139. Les trois hommes seront enterrés au
cimetière de Floing.
Nous sommes réunis là où est tombé René MUNIER,
Il allait avoir 27 ans le lendemain, il était pilote de chasse depuis 1931. Il
était marié. Il avait une petite fille de 2 ans. Il dessinait, faisait de
l'escrime et du canoë. Il était moniteur de vol à Etampes. Ces camarades
d'escadrille disaient de lui que c'était un "crac". C'était mon
grand-père.
Cette année, c'est le 20e
anniversaire de cette commémoration initiée par Monsieur Claude BILLY,
président de la section des anciens combattants de Monthermé, ainsi que
Monsieur KELLER Maire de Monthermé. Je voudrais leur rendre hommage, ainsi qu'à
la famille PONCE-PIGEOT, des Woieries, qui retrouva l'avion, également à Madame
Germaine l’HERBIER-MONTAGNON, « Infirmière Pilote Secouristes de
l’Air », les fameuses I.P.S.A. de la Section « Aviation » de la
Croix-Rouge française, pilote elle-même, a consacré sa vie à la mémoire des
pilotes français et alliés du conflit de 1939-1945. Elle mena près de 800
enquêtes, elle retrouva et identifia près de 460 aviateurs, dont René MUNIER et
Raymond AUTIER. A Monsieur LABBE, ingénieur à Monthermé qui accompagnât ma grand-mère
lors de sa première visite ici même, en octobre 1941, à Madame AUTIER, ces deux
épouses de pilotes disparus ont vécu cette même épreuve. Elles ont correspondu
pendant des années. Ce n'est qu'en 2005, quand l'avion de Raymond AUTIER fut
retrouvé dans le Bois du Fays que cette cérémonie est dédiée aux deux pilotes.
J'ai une pensée pour les anciens
combattants qui nous avaient fait l'honneur de leur présence, tout au long de
ces années et qui nous ont quittés, particulièrement Monsieur Paul LOTERIE, qui
fut président départemental des anciens combattants des Ardennes.
Les anciens combattants, je n'en
citerai qu'un : Robert VILLEVAL, aviateur de la France libre. En 1942, il
pilotait, à Londres, un P 47 Thunderbolt. Il avait 18 ans.
Qu'on ne les oublie pas !
Je remercie Jacques PARENT, du Cercle
de Recherche et d'Etude sur l'Histoire Locale de Monthermé, qui samedi dernier, nous a exposé la bataille du pont
de Monthermé, du 13 au 15 mai 1940. Il s'en est suivi dimanche après-midi d'une
randonnée sur les itinéraires de la 6e division de Panzer se
heurtant sur les défenses de la 42e demi-brigade de mitrailleurs
d’Infanterie Coloniale, dans un premier temps puis, malgré une contre-offensive
de cette dernière, à 1 contre 100, à 1 canon et quelques mitrailleuses contre
2 000 blindés, précédés d'un pilonnage d'artillerie, appuyés par des nuées
de bombardiers en piqué "Stuka Junkers 87". La 42e fut
anéantit au bout de 48 heures de combat. Cette randonnée a permis de découvrir
l'ensemble des ouvrages prévues dès 1939, puis améliorés tout au long de la
drôle de guerre."
L'Est Républicain, du 30 mai 2017
L'Ardennais, du 30 mai 2017
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Le 14 mai 2017, matin :
Photo : Christine Casalini
Photo : Christine Casalini
Photo : Christine Casalini
Photo : Christine Casalini
Photo : Christine Casalini
Photo : Christine Casalini
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Le 14 mai 2017, après-midi :
Bataille de Monthermé 1940, par Jacques Parent
Partie 1 : https://vimeo.com/225816227
Partie 2 : https://vimeo.com/227517995
Memoires de Madagascar
http://memoiresdemadagascar.org/
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Le 5 juin 2016 :
L'Ardenais, du 22 juin 2016
L'Est Républicain, du 20 juin 2016
A la mémoire de pilotes
disparus aux premiers jours de la campagne de France, mai 1940
Dimanche
5 juin, sous un orage proche et une pluie qui n’a pas cessé, une centaine de
témoins étaient présents pour honorer la mémoire de deux pilotes abattu, le 15
mai, il y a 76 ans, à Monthermé, dans les Ardennes.
Raymond
Autier et René Munier (originaire de Norroy lès Pont à Mousson) faisaient
partie de la patrouille triple (6 chasseurs Marcel Bloch 152, du Groupe de
chasse II/1), qui assurait la protection de 12 bombardiers Bristol Blenheim
britanniques, des 82e et 139e Escadrons, afin
de ralentir l’invasion Nazie sur le franchissement la Meuse, à Monthermé.
Si
la mission de bombardement fut un succès, elle l’a été au prix de cinq
tués : l’équipage de l’officier pilote De Souza, ainsi que Raymond Autier
et René Munier. A la verticale de Monthermé la formation fut prise à partie par
une quarantaine de Messerschmitt BF 109 et 110, alors que les chasseurs
français avaient déjà perdu deux des leurs (problèmes moteur). Les deux Bloch
restants, le lieutenant Brun et capitaine Veniel furent touchés. Brun blessé,
dut se poser en catastrophe. Veniel réussit à abattre un BF 109, avant d’être
pris en chasse par deux autres, qui le criblèrent de 360 impacts, le record de
cette époque. Un second BF 109 fut touché.
Ce
5 juin, là où est tombé le Bloch de René Munier, la section des anciens
combattants de Monthermé, composée de 14 porte-drapeaux (dont Monsieur Micam,
de Norroy) a rendu hommage aux deux pilotes, pour la 19e année
consécutive. Cette année, comme dans toute la région, un orage très menaçant s’est
imposé. Quelque peu écourtée, la cérémonie s’est achevée dans la salle polyvalente
de Monthermé, par de nombreux échanges et de retrouvailles très chaleureuses des
familles des deux pilotes, avec les amis
de Monthermé.
Il
est envisagé, autour de Monthermé, de créer un parcours éducatif de la mémoire
sur la bataille de la prise du pont, du 13 au 15 mai 1940, ainsi que les lieux
des crashs des deux Bloch 152 et de celui du Potez 63. Cet avion effectua la
reconnaissance et fut abattu la veille, deux membres sur trois de son équipage
furent tués.
CIRCUIT DE DECOUVERTE LA ROCHE AUX 7 VILLAGES
Cet itinéraire propose la découverte des roches et des points de vue ainsi que les restes des ouvrages militaires de mai 1940
Communiqué par Jacques Parent
Le
Bloch 152 fut le premier avion de chasse construit en série par Marcel Bloch. Celui-ci,
à la libération prendra le nom de résistant de son frère, Darius Paul Bloch,
pseudonyme inspiré de la déformation du nom de code « Char d'assaut ».
Les avions Dassault, tel que : l’Ouragan, le Mystère, l’Alpha Jet et
la lignée des Mirage, jusqu’au Rafale, ont équipé l’armée de l’Air française,
ainsi que celles de nombreux pays.
Une association de bénévoles a vu le
jour vers 2010 : “MB 152 le pionnier réinventé”, sur les différents sites
de Dassault-Aviation. Le chasseur Bloch 152, avait été livré en 550 exemplaires,
pendant la “drôle de guerre” et la campagne de France, mais aucun n’a survécu
au deuxième conflit mondial. De plus, tous les plans ont été détruits lors des
bombardements, à partir de 1944. Le but est de trouver des pièces de l’avion,
de les modéliser et une fois les cotes finalisées, les proposer à différents
lycées techniques, pour que les élèves reproduisent la pièce à l’identique, le
tout à partir d’une maquette numérique 3D complète de l’appareil. L’association
“MB 152 le pionnier réinventé” a exposé une partie de ses travaux, le caisson du
pilote, lors du meeting aérien de la Ferté Alais (14 et 15 mai), elle a
participé également, le week-end du 4 et 5 juin, à celui de la Base Aérienne
125 d’Istres.
(Voir également page Avions)
L’association
“MB 152 le pionnier réinventé”, le projet d’un parcours éducatif de la mémoire sur
le site de Monthermé permettent de perpétrer le souvenir de ceux qui ont
combattus.
Le 3 mai 2015 :
Photo, Christine CASALINI
Article,
Christine CASALINI
Est Républicain du 10 mai 2015 :
Une partie de l’article a
été involontairement supprimée, voici ce qu’aurait dû être la suite :
Le
13 mai 1940, à l’aube, un fort pilonnage d’artillerie fut accompagné par
l’aviation d’assaut et de bombardement en piqué (en allemand Sturzkampfflugzeug
», soit « Stuka » en abrégé), les Junkers 87 « Stuka ».
S’en
suit du franchissement de la Meuse des premiers éléments d’infanterie allemands,
à bord de canots pneumatiques. La 42e DBMIC les stoppa par des
tirs de mortiers.
Après
deux jours de combats, particulièrement meurtriers, le 15, dès l’aube,
l’aviation allemande effectua une nouvelle série de passes en piqué. C’est à 9
heures que les derniers Français furent neutralisés. Sur 2 000 hommes, environ
400 sont tués et 600 prisonniers. Le reste réussit à rompre l’encerclement et à
rejoindre les lignes françaises.
C’est
vers 15h00, que l’aviation franco-britannique entrait en action.
La
bataille du pont a été racontée par le fils d’un combattant malgache de La 42e DBMIC.
Le 4 mai 2014 :
Robert
Villeval, en 1942, il pilotait, à Londres, un P 47 Thunderbird.
Il avait 18 ans
Georgette
Fontaine passeuse de mémoire.
Lire dans L'union l'Ardennais :
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/les-vieux-moulins-de-thilay-georgette-fontaine-passeuse-de-memoire
Et
sur le site de la commune de Thilay :
http://www.thilay.fr/page/17/resistance-et-liberation-de-thilay.html
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Le 5 mai 2013 :
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Le 20 mai 2012 :
Joseph Micam, porte drapeau de l’Union Nationale des Combattants, section de Norroy les Pont à Mousson
A gauche, Florent Kruprinski, président
de l’Union Nationale des Combattants, section de Monthermé
François Iung, petit fils de René Munier et Raymonde Lejosne, fille de Raymond Autier
Robert Villeval, en 1942, il pilotait, à Londres, un P 47 Thunderbird.
Il avait 18 ans
Combats de mai 1940 : hommage auxaviateurs disparus
Publié le mardi
22 mai 2012
Une cérémonie s'est tenue dans les bois des Woieries, en mémoire des
aviateurs disparus lors des combats de mai 1940.
Rappelons que ces combats aériens devaient empêcher les troupes
allemandes de franchir la Meuse en détruisant le pont que les pionniers du génie
avaient construit.
Les bombardiers « Blehheim » protégés par les « Bloch 152 » ont payé un
lourd tribut : un avion anglais s'écrasait à Floing et deux chasseurs français
tombaient à Phades et aux Hauts-Buttés.
Merci à un de nos lecteurs qui a permis de retrouver ce morceau de notre
histoire et de renouer avec les familles des pilotes disparus pendant ces
combats.
La cérémonie
s'est déroulée dans les bois des Woieries
Source : > http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/combats-de-mai-1940-hommage-aux-aviateurs-disparus
MONTHERMÉ Un site dédié à la mémoire de son
grand-père
Publié le mardi 29 mai 2012 à 11H00
http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/montherme-un-site-dedie-a-la-memoire-de-son-grand-pere
François Iung Munier a créé un site Internet dédié
à la mémoire de son grand-père, l'adjudant-chef René Munier, pilote de Bloch
152, du Groupe de Chasse II/I, mort pour la France, le 15 mai 1940, en combat
aérien dans la forêt des Woieries. Il était natif de Norroy-lès-Pont-à-Mousson.
www.munier-pilote-1940.fr.
Ce site, sous la forme d'un album de photos,
tente de retracer la vie et la carrière de ce jeune pilote, abattu la veille de
ses 27 ans.
Il est dédié à celles et ceux, qui ont permis de
sauvegarder sa mémoire, particulièrement par les commémorations qui se
déroulent, là où est tombé son avion, au nord de Monthermé, dans les Ardennes,
grâce à l'Union Nationale des Combattants, section de Monthermé.
Ce site rend hommage, également à Raymond Autier,
tombé lors de la même mission dans les bois du Fay de Phades.
François Iung Munier et Raymonde
Lesjone, fille de l'adjudant-chef Autier lors de la dernière commémoration des
deux aviateurs aux Woieries.
Le 15 mai 1940, les Allemands venaient de
franchir la Meuse et pour tenter de détruire les ponts provisoires 4
bombardiers britanniques, Bristol Blenheim, appuyés par 6 chasseurs français
Bloch 152 avaient quitté l'aérodrome de Laon-Couvron. Deux Bloch 152 durent
faire demi-tour en raison d'un problème moteur.
A la verticale de Monthermé, une trentaine de
chasseurs allemands Messerschmitt ME 109 et quelques ME 110 les interceptèrent.
Un bombardier Bristol Blenheim fut abattu, ainsi
que les Bloch 152 des adjudants chefs Raymond Autier et René Munier. Les deux
autres Bloch 152 purent se poser, mais criblés de projectiles.
Cette mission est détaillée grâce aux extraits de
l'ouvrage Combats oubliés du ciel des Ardennes et de la Marne 15 mai -14 juin
1940, de Françoise et Pierre Roger. Egalement, sur le site Internet, sont
décrits les avions que René Munier a pilotés, les cérémonies à sa mémoire,
ainsi qu'à celle de Raymond Autier. Ce site constitue également un hommage à
tous les frères d'armes qui ont perdu la vie lors des conflits passés et
présents pour qu'on ne les oublie pas.
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Le 22 mai 2011 :
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Le 15 mai 2010, à l’occasion du 70e
anniversaire, la commune de Norroy-les-Pont à Mousson était représentée par la délégation
de son conseil municipal : Monsieur Villemet, Maire, accompagné de Messieurs
Gloëkler et Reignier et de son porte drapeau, Monsieur Mican :
(Source : Est républicain du 19 juin 2010)
Bulletin annuel de Norroy les Pont à Mousson
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Le 3 mai 2009 : Le président des anciens combattants de
Norroy-les-Pont à Mousson, Monsieur Kraus (décédé en 2011), ainsi que le porte drapeau, Monsieur
Mican, participent à la cérémonie.
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Le 4 mai 2008 :
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Le 20 mai 2007 :
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Le 7 mai 2006 :
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Le 6 juin 2005 :
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Le 13 mai 2004 :
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Le 18 mai 2003 :
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Le 12 mai 2002 :
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Le 5 juin 2001 :
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Le 27 mai 2000 :
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Le 15 mai 1999 :
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Le 16 mai 1998 :
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Première
cérémonie, en 1997, organisée à l'initiative de Monsieur Paul Lotterie, président de
l'union nationale des combattants des Ardennes (UNC) :
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Le 1er octobre 1949, discours de
Monsieur le Maire,
de Norroy-les-Pont à Mousson,
Monsieur Edmond Rosant, lors du retour du corps de René Munier.
Inscriptions :
- sur la palme : Tes camarades de
l'Armée de l'Air,
- à droite de la croix : Sapeurs-pompiers.
Collection
Patrick Arnoud
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François Iung, fils aîné de la fille Anne, de René Munier.
francois1.iung@orange.fr