Le prototype du Bloch MB.152, dérivé du Bloch MB.151, vola pour la première fois à la fin de l'année 1938. Monoplan à ailes basses de construction entièrement métallique, armé de deux canons et de deux mitrailleuses (ou de quatre mitrailleuses).
Le MB.152 fut un des chasseurs françaisles plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par
le Messerschmitt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à
raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l'armée
de l'Air d'armistice. Le MB.152 donna naissance à plusieurs dérivés, comme les
MB.155 et MB.157, qui ne furent pas produits en série. Caractéristiques
techniques :
Armement : 2
canons de 20 mm : http://arsenalvg33.free.fr/hs404.htm#MunitionsHS404 2 mitrailleuses de 7.5 mm
1933, obus de-20 minimètres - canon 404, à droite
Sources : Source : http://www.aerostories.org/~aeroforums/forumhist/aff.php?nummsg=54870 Photo : Jacques Hemet Le 10 mai 1940, de la gauche
vers la droite : - ADJ Munier, tué le 15 mai 1940 ; - ADC Autier, tué le 15 mai 1940 ; - SGT Guitard, blessé en combat et a sauté en parachute le 3 juin 1940 de son Bloch codé "11" (source : Alain Coste).
1940
- La campagne de France Collection Laurent Missiaen, le cockpit du MB 151. (identique à celui du MB 152) Le boitier de poitrine pilote :
Collection Laurent Missiaen, le cockpit du MB 151. (identique à celui du MB 152) Le collimateur GH 18 :
Collection Laurent Missiaen, le cockpit du MB 151. (identique à celui du MB 152) L’équipement radio : Collection Laurent Missiaen, le cockpit du MB 151. (identique à celui du MB 152) Le bloc armement :
Le plan du bloc armement, réalisé par Laurent Missiaen Boitier de
commande antenne (à gauche, du BLOCH 152 N°164, de René Munier) Boitier relais
carlingue Bronzavia (à gauche, du BLOCH
152 N°164, de René Munier) Il est juste midi, ce 10 mai 1940, lorsque le capitaine Adrien Astier, commandant la 2e escadrille du GC I/8 s’installe aux commandes de son Bloch 152 pour une mission de protection d’un Potez 63-11. Sa patrouille de trois avions attaque, vingt minutes plus tard, des bombardiers Dornier 17 escortés par douze Messerschmitt 109 au sud de Chambley (Meurthe-et-Moselle). Après avoir annoncé par radio la destruction d’un Dornier, Adrien Astier ne parvient pas à échapper aux nombreux chasseurs d’escorte et périt dans l’écrasement de son Bloch 152 à Jaulny. Lorsque l’armistice entre en vigueur, le 25juin 1940, 567 aviateurs français ont perdu leur vie au combat depuis septembre 1939, 470 autres sont blessés, mais 640 avions allemands de tous types ont été abattus. Source : Historique de l’Armée de l’Air 1941 - L’année sombre Pour les aviateurs chargés de défendre l’empire colonial français sous toutes les latitudes, le répit de l’armistice est de courtes durées. Le 27 mai 1941, la France autorise les avions allemands à utiliser ses terrains pour prêter main-forte à l’Irak, soulevé contre la Grande-Bretagne qui craint alors de perdre son approvisionnement en pétrole. L’armée de l’air d’armistice est contrainte de défendre ses positions et ses bases aériennes au Levant. De violents combats opposent des aviateurs français numériquement inférieurs aux Anglais et aux Australiens jusqu’à la perte de cette désastreuse campagne. Le 17 juin, le Potez 662 N°1 emmène en Syrie le général Jean Bergeret, secrétaire d’État au Levant, pour une rapide inspection des escadrilles. À son retour vers Vichy-Rhue, l’avion du général Bergeret est escorté par des Bloch 152 du GC I/8. Les chasseurs portent presque tous les marques distinctives de l’aviation d’armistice : de larges bandes rouge et jaune sur le capot moteur et le bloc d’empennage. Le Potez 662 ramène 10 248 livres-or turques destinées à la Banque de France à Clermont-Ferrand, que l’on soustrait ainsi aux Britanniques. La signature d’un cessez-le-feu en Syrie intervient le 12 juillet 1941. Source : Historique de l’Armée de l’Air Bloch MB.151 and MB.152 production Une équipe de bénévoles de l’association Dassault Passion, constituée demembres du bureau d’études aérostructures du groupe Dassault Aviation, a décidé de concevoir la maquette numérique 3D complète du Bloch 152. Cette reconstitution s’organise à partir des quelques pièces retrouvées par des collectionneurs privés, ainsi que des documents techniques d’époque. A la différence d’autres avions de la chasse française de cette période, Dewoitine 520, Morane Saulnier 406 et Curtiss H75, il n’existe aucun exemplaire du Bloch 152. Ci-dessous le lien de la vidéo sur l’exposition « MB152, le pionnier réinventé » qui s’est déroulée à Paris, en décembre 2013.
Meeting aérien de la Ferté Alais, le
27 et 28 mai : l'association de chez Dassault : Visite virtuelle de la reconstruction dupremier chasseur construit en série et particulièrement innovant. On retrouve des logiques conception du 152, sur le Rafale.
Voir la vidéo : MB-152, le pionnier réinventé - Dassault Aviation, du 6 mars 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=SfH4WacoYh8
La plaquette MB-152 - Octobre 2015
Le stand de l’équipe de projet MB-152, Dassault-Aviation, le 15 mai 2016, lors du Meeting de la Ferté Alais
I Thomas rend la plaque de blindage de tête à François... La plaque a été numérisée en 3 D https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_MB.152 La plaquette (édition 2018) Nouvelle vidéo du projet MB-152 Le pionnier réinventé, mise en ligne le 06/03/2019 : Nouvelle vidéo du projet MB-152 Le pionnier réinventé, mise en ligne le 06/03/2019 : https://www.pressreader.com/france/le-fana-de-l-aviation/20190327/281539407292658 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Projet_MB.152 Lire l'article, page 17, du "Fana de l'Aviation, 593, d'avril 2019 "La renaissance du MB 152".
https://www.dassault-aviation.com/fr/passion/avions/bloch-militaires/mb-150-157/ Projet MB.152Le 31/03/2022 : La Dircom a réalisé un reportage vidéo sur Projet MB-152 - Coopération enseignement (dassault-aviation.tv)
D'autres vues du MB Bloch 152, trouvées sur Internet Source : FLUGZEUG CLASSIC Source : FLUGZEUG CLASSIC Source : FLUGZEUG CLASSIC Source : FLUGZEUG CLASSIC Source : FLUGZEUG CLASSIC Bloch 152, moteur N49, numéro 501 Source : ww2aicraft.net https://ww2aircraft.net/forum/media/bloch-mb-152-no-501-france-1940-1.27482/ https://www.youtube.com/watch?v=IeLwmhqq7aM MB 152, aux
couleurs de l'armistice abandonnés, sans moteur, sur le terrain de Saint-Rambert-d’Albon
(Drome). Le GC 1/55 y a stationné, Source : Photo : Franck Lejeune
Source : http://www.aviafrance.com/caudron-c-635-simoun--aviation-france-1980.htm Rue, en Baie de Somme : Le Musée des Frères Caudron https://musee-caudron-test2.jimdofree.com/ 24 ou 25 juillet 1939 : René Munier est photographié (à gauche), à Etampes, devant le De Havilland Comet DH-88, N°08 F-ANPZ : le 1er août 1935 sur le « Comet » de Havilland, Mermoz et Gimié relient Paris à Casablanca en 7h22 et Dakar en 8h19 (article Avions N°168 Mars Avril 2009, Les De Havilland DH-88 Comet Français, par Philippe Ricco). C’est un des deux seuls appareils que l’aviation française détenait, en vue de l’adapter en avion de chasse. Sources : AVIONS N°168 Mars Avril 2009 - Article Philippe Ricco Le D.H.88 Comet était un élégant bimoteur réalisé pour la rencontre Angleterre-Australie, une compétition organisée par Sir Macpherson Robertson pour célébrer le centenaire de la naissance de la reine Victoria. Le Comet piloté par Charles Scott et Tom Campbell Black gagna la course, partant le 20 octobre 1934, il accomplit la distance (17.700 km) en 70 heures et 54 minutes de vol. Le second de la course fut un Douglas DC-2 civil d'environ huit tonnes, le troisième un autre avion civil, un Boeing 247D d'environ six tonnes. Le Comet réalisa ensuite un voyage de 42.500 km, de Gravesand en Angleterre à Sydney en Australie, puis Blenheim en Nouvelle-Zélande et retour vers le pays de départ en 10 jours, 21 heures et 22 minutes. De Havilland avait construit trois machines pour la course. Le premier effectua son premier vol seulement six semaine avant la compétition. La structure de cet avion était en bois avec revêtement entoilé sur les ailes. Trois réservoirs de grande capacité étaient logés dans le long nez de l'appareil en avant du poste de pilotage clos qui pouvait accueillir deux personnes. Les moteurs en ligne dotés d'hélices à pas variable étaient des versions évoluées de de Havilland Gipsy Six. Plans du D.H.88 Comet (1934).
Sources : http://jn.passieux.free.fr/html/Dh88.php Grâce à un article rédigé par Christian Lievre, Nyon, dans Fana del’aviation N°451 (décembre 2014), annoncé par Monsieur Boquet, j’ai obtenu les noms de deux des pilotes, en partant de la gauche : - le deuxième, l'Adjudant Albert Balmer, il était alors pilote instructeur à Etampes. Il est décédé dans un accident d'avion au Maroc en 1946, voir page Autres pilotes. - le quatrième, l'Adjudant-chef Maurice Lievre, qui a débuté dans l’aviation en 1925 au Levant (dans la même escadrille où Mermoz faisait son service militaire un an auparavant) jusqu’en Indochine en 1948 où il termina sa carrière, comme capitaine, après avoir été dans la résistance lors de l’occupation. Elément communiqués par son fils, Christian Lievre, Nyons. Christian Lievre, Nyons, dans
son article date cette photo en 1939 et à
Bordeaux. Sous celle ayant appartenu à Paulette Munier est inscrit Etampes.
Acticle Fana de l'Aviation N°451 (décembre 2014)
Le petit fils d’Albert Balmer, Monsieur Brunet, a envoyé cette autre photo, ci-dessous, encore plus nette. On reconnait mieux René Munier. De plus, il l’a signée :
La famille des Dewoitine D 500 - D 510, de Jacques EHRGHENARDT Conçu dans le cadre d'un programme lancé par le ministère de l'Air français en vue d'obtenir un chasseur monoplace destiné à remplacer le Nieuport 62, le Dewoitine D.500 était un appareil prometteur qui donna lieu à plusieurs versions et qui préfigura à certains égards le D.520. Débarrassé des mâts et autres haubans des sesquiplans, qui engendraient une importante traînée, le nouvel avion disposait d'une aile basse cantilever bien profilée. Les seuls mâts profilés étaient ceux du train d'atterrissage fixe, aux volumineux carénages de roues. Le prototype D.500.01 effectua son vol initial le 19 juin 1932 avec un Hispano-Suiza de 660 ch. Il avait un habitacle ouvert, des ailerons courant sur toute la longueur du bord de fuite (à l'exception des deux échancrures d'emplanture, destinées à agrandir le champ de vision du pilote vers le bas) et un volumineux radiateur monté sous le moteur. Les premiers D. 500 de série furent armés de quatre mitrailleuses Darne ou MAC 1934 de 7,5 mm, dont deux montées dans la voilure. D'autres reçurent des Colt-Browning, de trois calibres différents, des Vickers de 7,7 mm, et jusqu'à des canons Madsen de 23 mm et Oerlikon HS S7 de 20 mm logés entre les deux blocs de cylindres et tirant dans l'axe de l'hélice. Cette formule, dite du " moteur-canon", fut retenue pour la production en série, l'avion étant alors désigné D. 501. Les dérivés, D.501 et D.510, furent utilisés en grande quantité par le ministère de l'Air. En 1934, le D.510 se caractérisait par un moteur de 860 ch, un avant de fuselage rallongé, des réservoirs plus grands et un train d'atterrissage affiné. En septembre 1939, plusieurs groupes de chasse volaient encore sur D.501 et D.510, mais ces avions furent retirés des premières lignes peu avant l'invasion allemande du 10 mai 1940. L'armée de l'air reçut 97 D.500, ainsi que 143 D. 500 et 29 D.510 furent reçus. Source : http://www.avionslegendaires.net/dewoitine-d-500-510.php Source : http://www.outerzone.co.uk/plan_details.asp?ID=5710
Le LGL32 au LafayetteEn 1931, les traditions de la F 50 sont abandonnées au profit de celles de la SPA 167 qui avait été créée le 1er Octobre 1918, créditée de 17 victoires homologuées et dissoute le 8 Avril 1919, et dont les avions avaient pour insigne une cigogne à ailes déployées. (19)Les LGL 32 prennent la relève en 1927 des Nieuport-Delage 29. Commandant la 8ème escadrille depuis août 1930, le Capitaine MATTEI abandonne en 1931 le martinet et reprend les traditions de la SPA 167. Cette escadrille avait été créée au sein du Groupe de Combat n°12 le 1er octobre 1918, sous les ordres du lieutenant du BARNY de ROMANET. Participant aux derniers combats à bord de leurs SPAD XIII ornés de l'emblème de la Cigogne aux ailes déployées, ses pilotes furent crédités de 17 victoires officielles. Elle fut dissoute le 8 avril 1919. (2En 1920, une réorganisation complète de l'aviation militaire est entreprise. Désormais, les escadrilles ne seront plus autonomes mais intégrées dans des Régiments d'Aviation (R.A.). L'escadrille N 124 et ses traditions sont reprises par la Capitaine BATTESTI, elle devient la 9ème escadrille du 3ème R.A.C. (Régiment d'Aviation de Chasse). La 10ème escadrille reprend les traditions de la F 50, le Martinet en vol. Les mouvements et restructurations se suivent, les escadrilles changent plusieurs fois d'appellation pour devenir en 1924 les 7ème et 8ème escadrilles du 35ème RA Mixte. En 1931, le Capitaine MATTEI abandonne les traditions de la F 50 au profit de la SPA 167. (Source : ba116)Les LGL 32 restent au sein de l'unité jusqu'en 1932 où ils remplacés par des Nieuport-Delage NiD-62 et NiD-622.Spécifications :
Souces : Maquette 72http://maquette72.free.fr/themes/lafayette/LGL32_normal/LGL32_normal.php Mars 1932 : 7e
escadrille (traditions de l'escadrille SPA 62), https://fr.wikipedia.org/wiki/Gourdou-Leseurre_LGL-32
http://jnpassieux.fr/www/html/Gl32.php https://www.avionslegendaires.net/avion-militaire/gourdou-leseurre-lgl-32 Le Lioré Olivier 20Bombardier lourd - France 1926 Triplace de bombardement de nuit dérivé du Lioré et Olivier Leo-122. 324 exemplaires construits pour l'Aéronautique Militaire Française. Biplan. Structure métallique.
Source : http://www.aviafrance.com/liore-et-olivier-leo-20-aviation-france-149.htm Le Morane Saunier MS 191Avec l’autorisation de Jean-Claude Augst – http://www.jean-maridor.org Le Morane Saunier MS 130Le Morane Saunier MS 230Au début de l'année 1928, le Ministère de l'Air fit savoir qu'il recherchait un avion du type E2, c'est à dire une machine d'entraînement biplace permettant la formation intermédiaire des pilotes de l'Armée de l'Air et de l'Aéronavale. Plusieurs constructeurs proposèrent des avions de ce type : Bloch, Gourdou-Lesseur, Loire Nieuport, et Morane-Saulnier. Rapidement ce dernier se retrouva avec le seul appareil véritablement viable industriellement. En effet les trois autres constructeurs proposaient des appareils issus d'études lancées au lendemain de la Première Guerre Mondiale, donc en voie de relative obsolescence. Le projet de l'avionneur de Tarbes était sur bien des points très innovants. En effet l'avion était un monoplan doté d'une aile haute très particulière, l'aile dite parasol. Le prototype reçu la désignation de MS.230. Il se présentait donc sous la forme d'un monoplan à aile parasol monomoteur biplace. L'élève pilote et son instructeur prenaient place dans des habitacles en tandem à l'air libre placés sous l'aile, dans laquelle une échancrure avait été faite afin de faciliter la visibilité vers le haut et l'avant. Le MS.230 se caractérisait également par un train d'atterrissage à large voie disposant de deux roues à pneumatique disposant d'une chambre à air, un système alors inconnu sur les avions d'entraînement. Le fuselage de section circulaire était entoilé. L'avion disposait d'un moteur en étoile Salmson de... 230 chevaux. D'où le nom de l'appareil. Le MS.230 avait été prévu dès le départ pour n'embarquer aucun armement. Le premier vol eu lieu en février 1929. Les qualités de l'avion sont telles qu'une première commande est passée par l'Armée de l'Air pour 500 exemplaires, appelés à voler dans toutes les écoles de pilotage militaire, mais également au sein des unités de combat comme avion d'entraînement et de liaison. Des MS.230 furent également utilisés par l'Aéronavale à partir de 1931. L'avion vola au sein des forces françaises jusqu'en 1940, et certains exemplaires furent même saisis par la Luftwaffe qui découvrait là un avion d'entraînement rustique, robuste, mais surtout très facile à piloter. Outre la France, des MS.230 volent au sein des forces aériennes de pays aussi divers que la Belgique, le Brésil, la Grèce, le Portugal, la Roumanie, la Suisse ou encore la Turquie. La Belgique se fit même construire une version spéciale, le MS.236 mû par un moteur Armstrong-Siddeley Lynx d'origine britannique. Des versions civiles existaient également sous les dénominations de MS.234 et MS.237. L'US Navy testa en 1932 trois MS.230 sous la désignation de Morane-Saulnier PH-1 pour des missions d'entraînement. Malgré les qualités indiscutables de l'avion, il ne fût pas commandé en série par les Américains qui choisirent finalement le Consolidated PY-3. La Royal Air Force essaya également l'avion sans suite. Au delà des MS.230, ce sont donc neuf sous-versions qui furent usinés pour un total de près de 1 200 avions dont les 18 derniers avions furent livrés à l'Armée de l'Air en... 1945 Caractéristiques techniques :
Source : http://www.avionslegendaires.net/morane-saulnier-ms-230.php Le Morane Saunier MS 231René Munier, en 1937Les Mureaux 113 René Munier en 1934 1935 : René MUNIER à VILLACOUBLAY Nieport Delage NID 62, à METZ Le Ni-D-62, avion de transition entre biplan
et monoplan était un développement du NiD-42, appareil similaire au NiD-52
apparu en 1927. La structure en bois de son prédécesseur était conservée et cet
avion fut préféré en raison de son faible coût. Il fut ensuite construit en
grand nombre (plus de 300 exemplaires) et fut employé, malgré sa rapide
obsolescence, par l'Aéronautique Militaire et l'Aviation Maritime françaises
entre 1928 et 1932. De nombreux modèles furent dérivés de
l'appareil initial comme le NiD-622 modifié pour corriger une tendance à partir
en vrille plate et des efforts importants furent menés pour améliorer les
performances en augmentant la puissance des moteurs. Le NiD-629 de 1932 fut
ainsi doté d'un moteur Hispano-Suiza à compresseur. Par ailleurs, une dizaine
de Nieuport 626 furent vendus au Pérou. L'armement du NiD-62 comprenait deux
mitrailleuses Vickers de 7,7 mm synchronisées.
Source : http://jn.passieux.free.fr/images/Nieuport_D62_2.jpg Le Potez 25
1929/1930 Le Potez 25, d'Henri Guillaumet
(1902-1940) Source : Guillaumet, par Saint-Ex http://postale.free.fr/temp/guillaumet/20121125fgguillaumetparsaintex-121205093119-phpapp01.pps. Le Potez 36
Le Potez 43Le 2 mai 1936, Villacoublay, baptème de l'air de Paulette Premier vol : Juin
1932 Dimensions : - Envergure : 11,30 m - Longueur : 7,65 m Performances : Vitesse maximale : 160 km/h Source : Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Potez_43
Le Potez 63Le 13 février 1940 : René munier effectue un vol entre Toulouse et Tours. La lignée des Potez 63 se démarque de l’habituelle conception française, car plus moderne et comparable au Messerschmitt 110. Cette série se compose aussi bien de chasseurs lourds, de bombardiers et d'avions de reconnaissance et sera l'une des plus importante avec plus de 1100 appareils produits en juin 1940. Le prototype du modèle 630 a effectué son premier vol le 25 avril 1936 et les premiers exemplaires entrèrent en service en 1938. Le modèle 630, version de chasse de jour, eu quelques problèmes mécaniques et fut cloué au sol. Par contre le modèle 631, version de chasse de nuit, aura plus de succès et fut livré à 208 exemplaires à l'armée de l'air. Ces appareils se présentaient comme un bimoteur à ailes basses, avec un train d'atterrissage semi-escamotable et un empennage bi-dérive. Ils étaient également dotés d'un armement sérieux avec 2 canons 404 de 20 mm dans le nez, 2 mitrailleuses Mac 34 de 7,5 mm de défense, et parfois 6 mitrailleuses MAc 34 sous les ailes. Dérivé du chasseur bimoteur Potez 631, le modèle 63-11 est la version adaptée à la reconnaissance et éventuellement à l'appui léger L'appareil est identique au chasseur, sauf pour sa partie avant, il reçoit un nez totalement vitré plus adapté aux missions de reconnaissance, et son équipage passe de 2 à 3 hommes. Un certain nombre de machines fut exporté en Tchécoslovaquie, Roumanie, Grèce, Finlande, Chine, Suisse. Cet appareil était très prisé des pilotes étrangers. Source : http://www.avionslegendaires.net/potez-630-631.php http://wp.scn.ru/en/ww2/f/346/21/0 Quelques cartes postales d'avions qu'il avait peut-être pilotés ou admirés :Le breguet 14 Le Blériot 110 F-ALCC
"Joseph le Brix" , carte postale du 11/10/1933 Sources : http://www.avionslegendaires.net/dossier/laviation-en-france-durant-les-annees-trente/
Le Handley Page H.P. 42 (4 moteurs Hannibal), au Bourget
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Handley_Page_H.P.42 Les
Handley Page H.P.42 et H.P.45 sont des long-courriers biplans quadrimoteurs
britanniques, conçus en 1928 par Handley Page (basé à Radlett, dans le
Hertfordshire), à la demande de la compagnie Imperial Airways1. Huit
avions sont construits, quatre du type H.P.42 et quatre du type H.P.45, et tous
sont baptisés, leurs noms commençant par la lettre « H ». L'un d'eux est
détruit lors de l'incendie de son hangar en 1937, mais les autres sont utilisés
par la Royal Air Force au début de la Seconde Guerre mondiale. Aucun décès
civil n'a été à déplorer lors du service commercial de ces appareils, ce qui
n'était pas courant à l'époque. Le dernier exemplaire est toutefois retiré du
service et détruit en 1940. Le
premier exemplaire à voler est le G-AAGX, nommé Hannibal, le 14 novembre 1930,
piloté par Thomas Harold England. Le certificat de navigabilité est donné en
mai 1931, et le premier vol commercial est effectué le 11 juin de la même
année. Lorsque
les H.P.42 sont retirés du service civil à la fin des années 1930, pour être
affectés à la Royal Air Force, ils ont volé une décennie sans accident. H.P.42
G-AAGX Hannibal Le nom du premier appareil provient du général carthaginois Hannibal Barca. Il disparaît au-dessus du golfe d'Oman alors qu'il était utilisé par la RAF, le 1er mars 1940, avec huit personnes à son bord... Les Soviets, au Bourget, en 1934 URSS-2238 ? URSS-2239 ?
Wibault 283 T12. Le
Wibault 283T était un avion trimoteur de transport civil français construit de
1930 à 1934 par la Société des Avions Michel Wibault et issu du prototype 280T. En
fait le développement de cette série d'avions fut financé par les Chantiers de
Penhoët de Saint-Nazaire. Souvent appelé Wibault-Penhoët, cet avion utilisant
une formule trimoteur très commune à l'époque (Bloch MB.120, Ford Trimotor,
Fokker F.VII, Junkers G 24 par exemple) était un monoplan à aile basse avec
revêtement de duralumin et motorisé à l'origine par trois moteurs en étoile
Gnome et Rhône Titan Major de 350 ch chacun et refroidissement par air. Son
train était fixe et il pouvait transporter 10 passagers et un équipage de trois
personnes. Il
constituait la version ultime du prototype Wibault-Penhoët 280T. Le Wibault
280T fut présenté au Salon de l'aéronautique de 1930 et fit son premier vol en
novembre 1930. Il était équipé de trois moteurs Hispano-Suiza 9QA de 300 ch
chacun. Le
second prototype 281T fut équipé de Gnome et Rhône 7Kb. La première version
appelée 282T, équipée du Gnome et Rhône 7Kd plus puissant, fut construite en
sept exemplaires. La
seconde et dernière version 283T possédait un nouvel empennage, un emport de
carburant accru, ainsi que des hélices et des carénages plus efficaces. Les
premiers exemplaires furent exploités par la compagnie CIDNA et Air Union pour
desservir la ligne Paris-Londres et Paris-Istanbul. En
1934 cette version 283T était considérée comme un avion robuste et de bonne
fiabilité pour l'époque. Dix 283T et cinq 282T furent exploités par la toute
nouvelle compagnie Air France jusqu'en 1939 : 9 étaient en service sur le
réseau « Afrique », 4 sur le réseau « Méditerranée et Orient » et 2 sur le
réseau européen. Lors de la déclaration de guerre plusieurs furent utilisés
comme transporteurs militaires1. L'un d'eux sera ensuite vendu à la compagnie
portugaise Aero Portuguesa (en) en février 1940. Aero
Portuguesa disposa en fait de deux avions de ce type sur la ligne
Lisbonne-Tanger-Casablanca à partir de 1941 immatriculés CS-ABX et CS-ADB2 Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wibault_283T
Au début du film, des bouts de documentaires nous montrent plusieurs Wibault 283 T12 d'Air France, dont le F-AMYF (n°13 ex F-ANBF) et le F-ANBN (n°17 ), baptisés de vrais noms de cuirassés, "Le vengeur" et "L'invulnérable"! Source : http://aeromovies.fr/articles.php?lng=fr&pg=701 https://www.passionair1940.fr/Armee%20de%20l%27Air/Appareils/Transport/Wibault-283T/Wibault-283T.htm Un Fokker, immatriculé PH-AID, Le Bourget, en 1934 Breguet 19 A 2 François Iung, fils aîné de la fille Anne, de René Munier.
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